Louis Nicollin : « Pas besoin de Viagra »

Invité du Grand After, le président de Montpellier a notamment évoqué avec son langage fleuri le début de saison rêvé de son équipe, promue et deuxième après neuf journées.

Le bon début de saison montpelliérain
Honnêtement, je n’aurais jamais rêvé d’être deuxième après neuf journées. Mais on y est et, en regardant bien on n’a pas volé nos points. Etre deuxième est quelque chose d’extraordinaire. Malheureusement, je ne pense pas qu’on ira jusqu’au bout, mais ce qui est pris n’est plus à prendre. Je ne connais pas le secret de René Girard mais ça joue bien au ballon. Avec cette équipe, à 66 ans, je bande sec. Pas besoin de Viagra (rires).

L’évolution du foot
Je ne peux pas supporter ces présidents-délégués. Mais bon, la plupart viennent te dire bonjour, t’es bien obligé de leur répondre. Ils prennent la parole comme s’ils donnaient les sous. Ça ne me plait pas trop ça. On critique Aulas mais il a mis son argent et il a le droit de disjoncter de temps en temps. Le patron est celui qui met les sous.

L’équipe de France et Domenech
Je ne suis pas un anti-Domenech, tout au contraire. Je pense qu’il va nous qualifier. Beaucoup de gens oublient qu’on a joué la finale de la dernière Coupe du monde. Raymond Domenech n’est pas un mauvais gars. Je le connais bien. Après, c’est peut-être mon côté lyonnais qui parle. S’il était stéphanois, on n’en parlerait pas pareil (rires). Je rigole…

La rédaction-After Foot (G. Brisbois)