Lille se replace

Les Dogues ont su faire le métier contre Monaco (2-1) et en profitent pour se replacer à la sixième place du championnat

Lille est plus que jamais dans la course à l'Europe. Les Nordistes, qui restaient sur une triste défaite la semaine dernière à Auxerre (0-2) et un match nul au Mans (0-0), ont battu Monaco lors du dernier match de cette 25ème journée de Ligue 1 (2-1). Ils se replacent donc à la sixième place du championnat, à seulement deux points de la troisième place qualificative pour la Ligue des Champions.

Fidèles à leurs habitudes, les Dogues réalisent une entame de match tonitruante, basée sur un pressing de tous les instants. Face à une équipe de Monaco plutôt fébrile, cela paye rapidement. Après un petit jeu en triangle sur le côté droit, Bastos, le meilleur passeur du club, adresse un centre parfait pour Obraniak, qui ajuste Ruffier de la tête (1-0, 12ème).

Monaco à trois points de la zone rouge

Mais Monaco revient rapidement dans le match et se procure de très nettes occasions, notamment par le sud-coréen Park, Mollo ou Alonso. Des opportunités gâchées, et qui permettent aux Lillois de retourner aux vestiaires avec un avantage d'un but. La seconde période est beaucoup plus tranquille, Lille se contentant de gérer son avantage et se reposant sur Malicki pour repousser les rares tentatives azuréennes (Licata, 74ème). Le carton rouge d'Alejandro Alonso (66ème) facilite encore plus la tâche des hommes de Rudy Garcia, qui plantent un deuxième but dans les arrêts de jeu par Stéphane Dumont (2-0, 90+3). Pour l'honneur, Monaco réduit le score sur un superbe coup-franc du brésilien Adriano (2-1, 90+4).

Avec 43 points et un calendrier allégé (les Lillois ne disputent plus que le championnat et la Coupe de France avec la réception de Lyon le 4 mars), ils peuvent viser plus haut, d'autant qu'ils recevront tous les gros dans le Nord. Quant aux Monégasques, ils vont devoir désormais regarder le bas du classement, avec seulement trois points d'avance sur le premier relégable, Saint-Etienne.

La rédaction - Sylvain Mouillard