
Ligue 1: Quillot assure que Lens et Lorient seront bien promus
Au soir de la décision du Conseil d'État de valider la fin anticipée de la saison 2019-2020 de Ligue 1, tout en suspendant les relégations du Toulouse FC et de l'Amiens SC, Didier Quillot a pris la parole sur BFMTV et RMC pour se montrer satisfait de l'ordonnance qui a été rendue. Après avoir expliqué que les instances allaient effectivement "réexaminer" le format du championnat, le directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP) a tenu à freiner les ardeurs d'Amiens et Toulouse ("Ils ne peuvent pas dire ce soir qu'ils sont maintenus en Ligue 1") et à rassurer les deux promus pour la saison prochaine: "Lorient et Lens sont montés. Quoi qu'il arrive, ils seront en Ligue 1 la saison prochaine. Je veux rassurer les supporters lorientais et lensois".
Didier Quillot a ainsi répondu aux inquiétudes liées à une supposée possibilité d'annuler ces deux montées, du champion et vice-champion de Ligue 2, pour permettre à Toulouse et Amiens de rester en Ligue 1. Car la lecture de l'ordonnance du Conseil d'État permet de comprendre que la LFP a été épinglée pour avoir écarté l'option d'une Ligue 1 à 22 clubs sur la base d'une convention n'ayant pas de validité pour 2020-2021.
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La LFP assure avoir le dernier mot
"La convention entre la Ligue et la Fédération dit que la Ligue 1 est composée au maximum de 20 clubs, mais la convention pour la saison 2020-2021 n'avait pas encore été signée. C'est exact", a confirmé Didier Quillot.
Seulement, la convention pour la période 2020-2024 doit être approuvée par l'assemblée fédérale de la FFF prévue d'ici la fin du mois de juin. "La convention est la même depuis quarante ans, elle est renouvelée tous les quatre ans et prévoit que la Ligue 1 se joue à maximum vingt clubs", a ajouté le directeur général exécutif.
"Ce n'est pas le Conseil d'État qui nous dit de jouer à 20 ou 22. C'est une décision qui appartient à la Ligue", a ensuite ajouté très fermement Didier Quillot. Par conséquent, le conseil d'administration et "certainement" l'assemblée générale de la LFP devront se prononcer sur la question du format. Mais sans "préjuger" de la décision, puisqu'il n'en a pas le droit, le dirigeant a noté qu'il n'y avait "pas un seul pays d'Europe où la première division est au-dessus de vingt clubs". Sans oublier qu'un tel changement provoquerait, selon lui, "des problèmes avec le nouveau diffuseur".