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Ligue 1: le patron du TGV épingle le PSG sur Twitter après son trajet en avion pour aller à Nantes

Le directeur général de Voyages SNCF (en charge du TGV notamment) Alain Krakovitch a exhorté le PSG à emprunter le train plutôt que l'avion à des fins de sobriété énergétique. Surtout lorsque la distance le permet, comme c'était le cas samedi pour aller à Nantes.

Le PSG est appelé comme tout le monde à participer à l’effort collectif, pour le bien de la planète. Au sortir d’un été brûlant où l’on a pu mesurer les conséquences du réchauffement climatique, et alors que le monde du sport réfléchit aux pistes de sobriété énergétique, le Paris Saint-Germain s’est fait épingler sur Twitter par Alain Krakovitch, directeur général de Voyages SNCF, en charge notamment du TGV.

Alain Krakovitch a réagi à une publication vidéo de Marco Verratti, montrant les joueurs parisiens à bord d’un avion pour Nantes, où le PSG jouait samedi soir pour la sixième journée de Ligue 1 (3-0).

La SNCF propose un TGV entièrement privatisé

"Paris-Nantes est en moins de deux heures en TGV, je re-re-renouvelle notre proposition d’offre TGV adaptée à vos besoins spécifiques, pour nos intérêts communs: sécurité, rapidité, services et éco mobilité", a-t-il suggéré.

C’est une question qui revient à intervalles réguliers ces dernières années. Pourquoi les clubs de football les plus puissants, avec les moyens dont ils disposent, continuent-t-ils de privilégier l’avion à une alternative moins polluante sur des trajets aussi courts qu’un Paris-Nantes, pendant que le car circule parfois à vide pour récupérer les joueurs et les amener au stade?

La réponse apportée est souvent la même: le trajet est plus rapide, plus facile à organiser, plus pratique en somme. Plus sécurisé aussi, puisque le staff et les joueurs embarquent seuls. L’avion permet en plus de repartir sitôt le match terminé. Depuis peu, la SNCF propose de privatiser un TGV dans son intégralité, un train qu’elle se dit capable de faire venir presque partout en France, avec un délai d’organisation plus que raisonnable. Reste que les clubs demeurent toujours aussi réticents, et ce pour plusieurs raisons (coût d’organisation, confort…), malgré les polémiques suscitées par ces pratiques de plus en plus critiquées.

QM