
Ligue 1: Aulas annonce des recours de l'OL contre la LFP
Il avait brandi cette menace dès jeudi dernier, quelques heures seulement après l'officialisation par la Ligue du classement final en Ligue 1, laissant l'OL au septième rang et donc en dehors des places qualificatives européennes. Il est passé à l'action. Au micro de La chaîne l'Equipe, le président Jean-Michel Aulas a annoncé ce jeudi avoir déposé des recours pour défendre les intérêts du club rhodanien.
"Le conseil d'administration a pris la décision de déposer des recours, a-t-il indiqué. Nous avons pris la décision de demander d'abord qu'on examine une possible reprise de l'activité. Après, il y aura sûrement des recours sur la manière dont on a arrêté, pour regarder si des clubs ont été désavantagés et d'autres avantagés."
"On aurait pu attendre de voir comment les Allemands s'en sortaient"
Comme il l'a répété, encore et encore ces derniers jours, le dirigeant croit à une reprise du championnat, malgré les consignes gouvernementales, malgré l'avis du président de la FFF Noël Le Graët, malgré la décision de la LFP.
"On a eu confirmation qu'il n'y avait pas eu de date du 3 août (pour conclure la saison, ndlr) imposée par l'UEFA. Il aurait donc été possible de redémarrer avec le protocole sanitaire qui convenait, on aurait pu attendre de voir comment les Allemands s'en sortaient pour savoir comment on aurait pu redémarrer, lance Aulas. J'avais imaginé de trouver une solution qui aurait permis de repartir début août. (…) Je sollicite l'UEFA, qui a indiqué qu'elle serait amenée à prendre des dispositions pour les pays qui prendraient des décisions contraires à ce qu'elle souhaitait. Si l'UEFA demande à la LFP de revoir ce qui a été dit, il me semble qu'on doit se reposer la question: si c'est possible de manière sanitaire, il faudrait peut-être regarder de plus près l'idée d'une reprise."
Réagissant aux précédentes déclarations de Jean-Michel Aulas, le directeur général de la LFP, Didier Quillot, s'était dit la semaine passée serein quant à d'éventuels recours, assurant que la Ligue avait anticipé, et que les décisions prises étaient "solides juridiquement".