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Ligue 1: à dix, le bon coup de Nantes à Caen

En grande difficulté depuis plusieurs semaines, Nantes a su relever la tête ce mercredi sur la pelouse de Caen (1-0) en match en retard de la 23e journée de Ligue 1. En infériorité numérique pendant une heure, les Canaris ont été libérés par leur capitaine Valentin Rongier.

Ouf de soulagement pour le FCN

Ils avaient un besoin urgent de points. En voilà trois qui vont leur faire un bien fou et leur permettre de relever enfin la tête. Pour la première fois depuis le 8 janvier (2-0 contre Montpellier), les Nantais ont retrouvé le goût de la victoire en championnat en s’imposant ce mercredi à Caen (1-0) en match en retard de la 23e journée de Ligue 1. Ce succès leur permet de grimper à la 14e place du classement, de compter désormais huit points d’avance sur Monaco, barragiste, et de retrouver un peu le sourire après la disparition d'Emiliano Sala. La situation des Normands, incapables de s’imposer en Ligue 1 depuis le 18 décembre (2-1 face à Toulouse), reste à l’inverse très inquiétante. Ils occupent toujours l’avant-dernière place, avec un point de retard sur l’ASM et seulement quatre longueurs d’avance sur Guingamp.

Rongier en sauveur

Il n’a pas tremblé au moment de se présenter face à Brice Samba. D’une frappe enroulée dans le petit filet, côté droit, Valentin Rongier a battu le portier caennais sur un penalty à la 80e, obtenu après une faute d'Alexander Djiku sur Majeed Waris. Le seul but de cette rencontre de la peur entre deux équipes à la dérive depuis plusieurs semaines. Un but si important pour des Nantais solidaires qui auront livré une copie convaincante à d’Ornano, sur laquelle s'appuyer pour la suite. Disposés dans un 3-5-2 au coup d’envoi, les ouailles de Vahid Halilhodzic ont su rester solides défensivement et montré de bonnes intentions dans le jeu, notamment autour de leur recrue Valentin Eysseric. Accompagnés en fin de partie par des "Vous êtes nuls!" descendus des tribunes, les protégés de Fabien Mercadal ont eu eux un mal fou à inquiéter Ciprian Tatarusanu et à contenir les offensives adverses.

Nantes rapidement réduit à dix

Il a plombé la bonne première demi-heure de son équipe et forcé ses coéquipiers à évoluer à dix pendant près d’une heure. Préféré à René Khrin pour la troisième fois de suite toutes compétitions confondues, Andrei Girotto a été renvoyé aux vestiaires après seulement 34 minutes de jeu. Averti une première fois à la 26e pour une semelle sur Prince Oniangué, le milieu de terrain défensif brésilien a reçu un second carton jaune, synonyme donc d’exclusion, pour avoir envoyé son coude dans la tête de Claudio Beauvue à la 34e. Une expulsion d’autant plus frustrante pour les Nantais que Girotto semblait dans une bonne forme. Il s’était joliment illustré à la 17e avec une frappe de l’intérieur du droit à l’entrée de la surface repoussée en corner par Brice Samba. Son exclusion a forcé Halilhodzic à revoir ses plans en faisant sortir Eysseric à la pause pour faire entrer Abdoulaye Touré.

RR