Le grand réveil de Paris

Mené 1-0 à Boulogne-sur-Mer après une heure de jeu, le PSG a inscrit quatre buts en huit minutes et s’impose 5-2. Les Parisiens remontent à la septième place.

La pluie avant le déluge. Disputé dans de difficiles conditions météo, Boulogne-PSG, match en retard de la 14e journée, a donné lieu à une inattendue avalanche de buts. Jusqu’à l’heure de jeu, les Nordistes menaient 1-0 sur un but exceptionnel de Ducatel, auteur d’une frappe de 30 mètres imparable (36e). La seule occasion boulonnaise jusque là, Paris dominant les débats de façon stérile. Mais le stade de la Libération n’allait pas tarder à porter parfaitement son nom.

Laissé sur le banc au coup d’envoi, Péguy Luyindula faisait son entrée à la 58e minute de jeu. Quelques instants plus tard, l’ancien Lyonnais délivrait une balle de but à Chantôme, qui contrôlait parfaitement avant d’ajuster Bédénik d’une superbe frappe croisée (61e). Le gardien boulonnais n’était pas au bout de ses (mauvaises) surprises.

Aligné suite aux mauvaises performances de ses prédécesseurs Valverde et Koné, il voyait le ballon transpercer ses filets quatre fois en huit minutes, d’abord sur un penalty de Luyindula (64e) puis un doublé express d’Erding (67e, 69e). La réduction du score de Ramaré sur penalty (82e) était ensuite loin de suffire pour empêcher un dixième match sans victoire du promu, battu cinq fois d’affilée. Le clou du spectacle sera même assuré par Paris, Jean-Eudes Maurice profitant d’une énorme faute de main de Bédénik pour inscrire son premier but en L1, là où il avait déjà marqué en huitième de finale de la Coupe de la Ligue, en septembre.

Grâce à ce deuxième succès d’affilée, beaucoup moins étriqué que celui de samedi face au leader auxerrois (1-0), les Parisiens font un retour remarqué dans la première partie de tableau (7e). « Je ne vais pas m'enflammer pour autant, relativise l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré. On accumule de la confiance avant Bordeaux (samedi), c'est bien mais ce sera autrement plus dur ! Quand à Edel, il n'a pas eu grand chose à faire et ce qu'il a eu à faire, il l'a bien fait. » Remplaçant de Grégory Coupet, indisponible trois ou quatre mois, le gardien arméno-camerounais a encaissé mercredi ses deux premiers sous le maillot parisien. Ça ne devrait pas lui trotter dans la tête très longtemps.

La rédaction