
Larqué : « Gourcuff ? Incroyable d’être égocentrique à ce point »

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« Nous sommes au début de la seconde période et Yoann Gourcuff frappe le ballon avec son petit pied droit. Et sur cette frappe qui s’est largement envolée au-dessus, à côté, ou les deux, du but du gardien de Nice, il s’est tenu la cuisse. Et son copain, Fekir, a fait la moulinette pour un changement. Il est sorti, sans passer par la case staff médical, ni technique. Comme s’il jouait dans une cour de récréation. Il est parti au vestiaire, sans un regard pour qui que ce soit. Laissant ses coéquipiers, menés 1-0, se démerder tout seuls.
Cela me rappelle un déjeuner que j’avais eu début 2013, avec un grand actionnaire de Bordeaux. On avait évoqué le transfert de Gourcuff, vers Lyon. Cette personne était très contente d’avoir trouvé un généreux acheteur. Car au-delà du joueur, cette personne émettait de sérieux doutes sur ses capacités morales. Je ne m’imaginais pas ça, mais force est de constater qu’il avait raison.
« Gourcuff aime-t-il son métier ? »
Il doit y avoir une erreur dans les stats. En cinq saisons, il a disputé 23 matches entièrement et on nous parle de 600 journées d’indisponibilité. Il y a certains joueurs fragiles, comme Abou Diaby à Arsenal qui va de blessure en blessure, mais il y a aussi l’attitude qui est importante. C’est incroyable d’être égocentrique à ce point. C’est incroyable, cette honte qu’il fait à son entraineur et à son staff médical. Quand un joueur est blessé et qu’il sort, on lui met de la glace, on le bande. Là, il n’a pas eu un geste, l’air de dire ‘‘débrouillez-vous tout seuls’’.
Ce joueur ne s’aime-t-il pas beaucoup plus qu’il n’aime le football ? Aime-t-il son métier ? Ce n’est pas un footballeur exceptionnel. En tout cas beaucoup moins exceptionnel qu’on veut nous le faire avaler. Et beaucoup moins exceptionnel que le prix de son transfert (22 millions d’euros, hors bonus). Un transfert qui plombe les comptes de l’OL. Ils sont régulièrement dans le rouge et le contrat de Gourcuff y participe largement. »