Larqué : "Blanc est pris en otage"

Jean-Michel Larqué, membre de la Dream Team RMC Sport, n’apprécie pas du tout la manière dont les dirigeants du PSG traitent les cas Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani, rentrés de vacances avec une semaine de retard. Il estime que Laurent Blanc se fait avoir.

Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani sont réapparus au Camp des Loges ce vendredi, une semaine après la date prévue. Jean-Michel Larqué s’étrangle de la manière avec laquelle ils sont revenus, comme si de rien n’était. « Je pense qu’ils sont quand même passés par le bureau de Laurent Blanc. Leur décontraction tranche avec les récriminations que peuvent faire les supporters, s’étonne-t-il. On a le sentiment qu’ils ne mesurent pas quelle est l’attente du PSG et qu’arriver avec six ou sept jours de retard, c’est anecdotique.

Le PSG nous avait annoncé une cure de rigueur et des décisions très claires et nettes sur la discipline. Ce n’est pas par la case Laurent Blanc qu’ils auraient dû passer à l’arrivée mais par celle du président du PSG (Nasser Al-Khelaïfi). Laurent Blanc est pris en otage. Il va sans doute dire tout le mal qu’il pense du retard de Cavani et de Lavezzi mais ce n’est pas à lui de jouer le père Fouettard. De ce point de vue-là, le PSG montre qu’il n’a pas changé. »

« Est-ce que l’institution PSG existe vraiment ? »

Relancé sur les sanctions auxquelles les deux joueurs s’exposent, l’ancien international français s’interroge. « Ils méritent ce que M. le Président, qui a signé les contrats avec eux, décidera. Depuis dimanche dernier, jour où ils auraient dû être au rendez-vous, je n’entends pas la direction du PSG s’exprimer sur ce retard. Je n’entends pas le PSG dire : "Quand ils vont arriver en France, on ne va pas leur faire un entraînement individualisé parce qu’ils sont arrivés en retard". La première des choses, c’est de s’expliquer devant le club. Mais est-ce que l’institution existe vraiment ? Ou est-ce un fantasme ? Je suis extrêmement sévère sur le fonctionnement du PSG et sur des gens qui doivent prendre leur responsabilités, comme les dirigeants, et qui, pour l’instant, ne les ont pas prises. »

La rédaction