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L’OM pense à Dia

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Le profil d'Issiar Dia plaît beaucoup aux dirigeants marseillais. Si Nancy n’est officiellement pas vendeur, l’OM ne désespère pas d’attirer le jeune attaquant cet hiver.

Après avoir multiplié les pistes pendant la trêve, l’OM vient, selon nos informations, d’accélérer en direction de Nancy. Issiar dia est dans le collimateur du staff marseillais. Le jeune attaquant nancéien de 21 ans plaît notamment au directeur sportif, José Anigo. Arrivé en Lorraine à l’été 2006 en provenance d’Amiens, Dia s’est vite aguerri à la L1, même si ses statistiques personnelles ne sont pas celles d’un buteur invétéré.

Cinq buts en en deux saisons et demi, dont trois depuis cet été, le Nancéien est davantage un joueur de couloir, vif et bon dribbleur. Un profil technique qui et léger (1n72 m pour 70 kg) dans le genre de Baky Koné. L’OM cherche ce genre de joueur de complément pour l’associer à sa priorité, Henrik Larsson. Dia pourrait être celui-là, même s’il n’est plus qualifiable pour la Coupe de l’UEFA après l’avoir disputé avec Nancy cette saison. Reste à savoir si le club lorrain voudra se séparer d’un de ses meilleurs éléments dès janvier.

Le président de l’ASNL Jacques Rousselot expliquait mardi dans Le 10 Sport qu’il avait débloqué une enveloppe de six à huit millions d’euros pour prendre trois attaquants supplémentaires. Nancy n’a pas besoin d’argent. Les Lorrains ne lâcheront donc pas leur international sénégalais à n’importe quel prix mais pourraient réfléchir à partir de cinq millions d’euros. Un montant accessible pour le club olympien. « On sait que Dia est sollicité, nous a expliqué Rousselot. Mais nous ne sommes pas vendeurs. C’est un joueur qui nous apporte beaucoup. De toute façon, personne ne partira tant que nous n’aurons pas recruté. »

De son côté, Dia n’est bien sûr pas opposé à un transfert à l’OM, même si c’est Marseille qui est venu le chercher et non l’inverse. A Nancy, Pablo Correa l’a aligné régulièrement. Le joueur est en passe de réussir sa meilleure saison en Lorraine. A 21 ans, il a le temps de voir venir. Mais le train marseillais ne passera peut-être pas deux fois.

La rédaction - M. B., A. H. et J. M.