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Echange musclé entre Ollé-Nicolle et Ledentu

Lors de l’émission Luis Attaque, Didier Ollé Nicolle, l’entraîneur de Nice, et l’arbitre Damien Ledentu se sont accrochés verbalement au sujet des erreurs d’arbitrage. Extraits.

Didier Ollé Nicolle :

« Je suis indigné par le but qu’on prend à Sochaux. Vu la force de la frappe, l’arbitre assistant ne pouvait pas voir si le ballon était rentré. Au moment de l’action, je l’ai regardé tout de suite et je lui ai dit : ‘‘J’espère que vous ne vous trompez pas parce que personne n’a pu voir.’’ Alors de quel droit ce monsieur a validé le but d’une façon certaine pour après reconnaitre qu’il n’était pas valable ? Lorsqu’on n’a pas de certitude, il ne faut pas prendre une telle décision. »

Damien Ledentu :
« J’aurais aimé vous entendre le week-end denier à propos du Nice-Toulouse où un penalty a été sifflé en faveur de votre équipe suite à une main toulousaine. »

D.O-N. :
« Je ne suis pas d’accord avec vous. Si vous aviez écouté les médias vous m’auriez entendu. En début de saison, les arbitres ont convoqué les entraîneurs et les capitaines de Ligue 1. Ils nous ont dit : « Pour qu’il n’y ait pas d’ambigüité, cette saison, on sifflera penalty dès qu’il y a main décollé du corps dans la surface. » Lors de la deuxième journée, alors qu’on mène 1-0 contre Rennes, Paisley fait une main involontaire. L’arbitre accorde le penalty et on fait 1-1. On n’a rien dit puisque c’était la règle. Contre Toulouse, il y a eu main décollée dans la surface. Par rapport aux instructions de début de saison, c’est penalty. Maintenant, si vous changez de direction en cours de route en sifflant une fois sur deux, c’est le flou artistique. »

D.L. :
« Il y a une notion d’intentionnalité qu’on est obligé de prendre en compte. »

D.O-N. :
« Oui, enfin maintenant vous êtes plus ou moins revenus là-dessus. Parce que Michel Platini a tapé du poing sur la table. Comme par hasard, derrière c’est devenu le flou artistique. »

D.L :
« Pour revenir à ce fameux but lors de Sochaux-Nice, en matière d’arbitrage, on ne fonctionne qu’avec des certitudes. Si l’arbitre assistant a pris ses responsabilités, c’est qu’il en était sûr à 200%. Malheureusement, les images ont ensuite prouvé le contraire. »

D.O-N. :
« C’est facile de parler. Ce n’est pas vous qui êtes pénalisé. On sait que l’erreur est humaine, ok. Ce n’est pas facile de juger. C’est bien pour ça que je suis un partisan de la vidéo. »

La rédaction -Luis Attaque