David Bellion : « Une bande de potes »

David Bellion était l’invité de l’After Foot après le titre de champion de France de Bordeaux suite au succès contre Caen (1-0). L’attaquant était aux anges, il a loué la qualité de l’effectif bordelais.

David Bellion, que représente ce titre ?
Vous ne pouvez pas vous imaginer. Entre les années de centre de formation, pour tout le monde. C’est un flash-back, on se rêvait tous en champion et on y est. C’est trop beau.

Comment s’est passé votre soirée David ?
J’étais en stress du début jusqu’à la fin. On n’était pas paniqué. On sait qu’on produit du beau jeu et qu’on pouvait toujours s’en sortir. Mais ce qui était bien c’est qu’on n’a pas voulu se mettre au courant du score des autres. Sur le terrain, à la mi-temps, personne n’était au courant. C’était très bien et on a fait le job.

Que s’est-on dit à la mi-temps ?
Rien de spécial. Le coach a rassemblé tout le monde. Il ne nous a pas mis la pression. Il nous fait confiance. Il savait qu’on ne pouvait pas rater ce match. Après avoir ouvert le score on ne pouvait pas perdre.

Etre champion c’est beau mais avec 11 victoires consécutives c’est énorme !
On a eu la réussite du champion parce qu’il y a des matches où on est passé au travers pendant une demi-heure. On s’est sauvé, quand on voit le match à Rennes ou à Valenciennes, c’est beau. Dans le groupe personne ne s’est jamais plaint. C’est vraiment un super groupe qu’on a eu cette année.

On a l’impression que le groupe est d’une solidarité exemplaire.
Je pense que c’est de plus en plus rare. On est une bande de potes. Il n’y a pas vraiment d’embrouille. On rigole tous ça chambre dans les vestiaires. On grandit ensemble, ça fait deux ans qu’on se connait. On construti quelque chose de beau. L’an passé on est passé très près. Cette année, on gagne le Trophée des champions, la Coupe de la Ligue et le championnat, c’est merveilleux.

Marouane Chamakh va rester ?
Personnellement j’aimerais. C’est un ami et un grand joueur. Je me suis régalé à jouer avec lui.

La rédaction-After Foot (F. Lefort)