
Coupet : « Lyon, notre Ligue des Champions »

Le portier parisien estime que son club est capable de rivaliser avec les grosses cylindrées du championnat - -
Grégory, vous devez ressentir une émotion forte avant de retrouver Lyon…
Forcément. Quand on a passé onze ans et demi dans un club, ça crée des liens très forts. C’est vrai que c’est une famille que je connais bien, que je respecte et avec qui j’ai gardé de très bonnes relations. Oui, c’est un match particulier. Mais le Parc n’est pas Gerland. Très sincèrement, je pense que ce sera que du bonheur, que du plaisir.
Qu’est-ce qui sépare Lyon du PSG ?
Je dirai qu’il y a une grande différence quantitative. Après, je pense qu’on a un bon groupe avec de très bons jeunes. A Lyon, il y a un savoir-faire depuis plusieurs années. Il y a une atmosphère, une éducation qui est faite quand tu arrives à l’OL : tu as la pression absolue de jouer le titre. Maintenant, on va essayer aussi de les rejoindre. Mais, c’est sûr, tout ne se fera pas du jour au lendemain. Je pense qu’ils ont une profondeur de banc bien plus importante que la nôtre. Mais bon, dimanche, tout se jouera sur un match. Tout est possible.
C’est un avantage pour vous que Lyon ait joué mercredi ?
Ça doit être un plus. Mais j’ai connu à l’Olympique Lyonnais le fait de jouer tous les trois jours. On s’adapte vite. C’est une autre gestion du temps. Il y a un rythme qui s’installe. Ils ont besoin d’avoir un effectif important. Mais je ne compte pas spécialement sur leur fatigue. Ils sont presque tous internationaux. Maintenant, à nous de mettre une intensité supplémentaire. Eux ils jouent la Ligue des champions. Nous, Lyon est notre Ligue des champions.
Paris est-il vraiment en mesure de concurrencer Lyon, Bordeaux ou Marseille ?
On a les armes pour rivaliser. Il n’y a aucune raison d’être spécialement modeste. Il faut être ambitieux. On n’a rien de moins que les autres clubs. On a tout à notre disposition pour bien travailler. A nous d’avoir cette remise en cause indispensable. C’est une grande chose d’être footballeur et d’assouvir sa passion. Il faut donc beaucoup donner car la victoire donne des moments extraordinaires.