Coué : « J’ai fait une erreur »

Très critiqué par l’entourage de l’OM et notamment Pape Diouf après la défaite à Rennes dimanche, l’arbitre Bruno Coué reconnaît son erreur mais rappelle également la difficulté de sa fonction.

« Ce soir, nous avons été battus par l’arbitrage. Nous avons eu un arbitre mauvais sur tous les plans. Il accorde un but qui était manifestement hors-jeu. Il expulse un de nos joueurs alors que l’expulsion devait d’abord être de l’autre côté », affirmait Pape Diouf dimanche soir après la défaite de l’OM 3-1 à Rennes.
L’arbitre de la rencontre Bruno Coué est venu s’expliquer sur l’antenne de RMC et reconnaît qu’il n’a pas été irréprochable. « Par rapport aux images que j’ai revu, je ne peux pas nier le fait que le carton jaune que je donne à Pagis n’est pas la sanction appropriée. J’ai fait une erreur sur cette phase de jeu et je le reconnais. Je voudrais simplement qu’on arrive à croire que les arbitres ne viennent pas sur un terrain avec des préjugés sur Marseille ou Paris », explique-t-il. Car si l’expulsion de Krupoviesa et le carton jaune quelques minutes plus tôt pour Pagis ont irrité les dirigeants de l’OM, c’est le niveau d’arbitrage de l’ensemble du match qu’ils reprochent à Bruno Coué. « Je voudrais avant tout que les gens sachent que les arbitres sont des hommes intègres et honnêtes et qu’en aucun nous avons voulu faire quoi que ce soit à qui que ce soit, poursuit-il. Il y a malheureusement ce fait de jeu que j’ai mal appréhendé, le hors-jeu de Pagis (sur le premier but rennais), mon assistant l’a mal vu également. Ca tombe malheureusement sur la même équipe et je suis déçu pour l’Olympique de Marseille ». (Voir extrait sonore ci-contre)

A l’issue de la rencontre, le président de l’OM a même affirmé qu’il comprenait pourquoi il n’y a aucun arbitre français à l’Euro. « C’est à la DNA (direction nationale des arbitres) de répondre à cette affirmation, explique Bruno Coué. Mais au niveau européen, nous avons de bons arbitres. Je ne suis pas du tout d’accord avec Monsieur Diouf. Je le connais et je le comprends. Sous l’effet de la colère, de l’énervement et de la déception, il a lâché tout ce qu’il avait sur le cœur donc je ne lui en veux pas trop ». (Voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction - Luis Attaque