C’est tout bon pour Lyon

Marseille et Bordeaux, tenus en échec par Le Mans et Saint-Etienne, sont désormais à sept et huit points de Lyon.

Claude Puel a dû passer un très bon dimanche. Après la victoire de ses hommes hier sur la pelouse de Nancy (2-0), alors que le PSG et Toulouse avaient été dans le même temps obligés de concéder le match nul, c'est au tour de Bordeaux et de Marseille de trébucher. L'OL a désormais un petit matelas assez confortable sur ses concurrents pour le titre. Son dauphin, le PSG, pointe à six longueurs.

Bordeaux, que l'on présentait au mois de janvier comme le principal adversaire de l'OL, n'a pas gagné en Ligue 1 depuis quatre matchs (une défaite et trois matchs nuls). Les joueurs de Laurent Blanc jouaient pourtant ce dimanche contre un mal classé, Saint-Etienne. Mais de nouveau, les Girondins ont fait preuve d'une grande inefficacité devant les buts adverses. Les Verts, qui restaient sur une probante victoire en Coupe de l'UEFA sur le terrain de l'Olympiakos (3-1), ont longtemps cru qu'ils avaient réussi la transition avec la Ligue 1. Comme un symbole, c'est le milieu de terrain Blaise Matuidi, auteur d'une saison époustouflante, qui donnait l'avantage aux siens, sur une superbe frappe de 25 mètres (1-0, 53ème). Mais Fernando Cavenaghi, opportuniste sur un corner en fin de match, permettait à son équipe de ramener un point de ce déplacement dans le Forez (1-1, 90ème).

L'OM, autre grosse écurie à jouer cet après-midi, a lui aussi dû concéder le match nul (0-0) sur sa pelouse. Le Mans, en chute libre depuis trois mois, ne présentait pourtant pas un profil très dangereux pour les hommes d'Eric Gerets. Mais comme contre Twente il y a trois jours, Marseille a énormément souffert. Sans plusieurs arrêts de Mandanda, ils auraient pu s'incliner contre des Manceaux très solidaires en défense et rapides en contre-attaque. L'OM ne semble toujours pas avoir trouvé la formule gagnante entre solidité défensive et réussite offensive. S'ils ne parviennent pas à le faire d'ici quelques semaines, le titre sera alors utopique.

La rédaction - Sylvain Mouillard