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Ben Arfa : « Une soirée inoubliable »

Ben Arfa et son compère Benzema voient la vie en rose en ce début de saison

Ben Arfa et son compère Benzema voient la vie en rose en ce début de saison - -

On attendait les jeunes du PSG et c’est Ben Arfa qui inscrit un doublé dans la victoire de Lyon au Parc des Princes (3-2).

Atem Ben Arfa, que s’est-il passé quand vous ratez la balle de 3-0 alors que vous êtes seul face au gardien parisien ?
Je vais gommer cette 3e occasion de but que j’ai vendangé bêtement. C’est une bonne expérience pour les prochains matches.

On a plus l’habitude de vous voir jouer en finesse plutôt que tirer en force…
Il fallait tirer parce que la balle revenait. J’ai eu de la réussite. Avec la confiance du premier but, j’ai tenté du droit même si je n’ai pas l’habitude. Je suis très content.

Enorme travail de Karim Benzema…
Il a fait un gros match. Il est parti de loin sur l’action qui mène au second but, il a dribblé pleins de joueurs. J’ai senti que la balle allait revenir, mais c’est lui qui amène le but.

Avec votre doublé, ce matche restera t-il comme un moment inoubliable de votre carrière ?
Oui c’est sûr. Déjà, je suis Parisien, j’avais commandé trente places pour ma famille et mes amis. J’ai pensé à eux. Quand j’ai raté la balle de 3-0 qui nous aurait mis à l’abri, j’ai eu peur. J’ai pensé à Bernard Lacombe… Je me suis dit « il va me tirer l’oreille dans le vestiaire ». J’ai eu très peu quand Paris est revenu à 2-1, mais heureusement tout c’est bien terminé pour nous.

Avez-vous douté en première période quand les Parisiens vous privaient de ballons ?
Ils nous ont posé beaucoup de problèmes en jouant haut et en venant récupérer beaucoup de ballons. Ils nous empêchaient de jouer en contre. A la reprise, on a eu une plus grande possession de balles. L’équipe a une marge de progression. Il faut qu’on joue plus dans les intervalles.

Allez-vous venir un jour à Paris ?
Petit, j’ai été un supporteur de Paris, des Weah, des Valdo, des Kombouaré. Mais aujourd’hui, je suis à 100% lyonnais et fier de l’être.

La rédaction - Fabien Lefort