
Avec 10 titres de champion de France, quelle place pour le PSG dans l'histoire de la Ligue 1?
Le 10e sacre est dans la poche pour les Parisiens, après leur nul ce samedi contre Lens (1-1) lors de la 34e journée de Ligue 1. Les années 2010 et sûrement 2020 resteront dans l’histoire comme l’ère Paris Saint-Germain, en attendant de voir la suite de l’histoire du club parisien. Depuis l’arrivée de QSI, le PSG n’a pas fait un sans-faute, perdant le titre face à Montpellier, Monaco ou Lille. Mais les Parisiens ont quand même remporté huit des onze derniers championnats, qui s’ajoutent aux deux premiers glanés dans les années 1980 et 1990.
Souvent, d’ailleurs, Paris a gagné avec une grosse marge. Cette saison, les hommes de Mauricio Pochettino ne battront pas le record de 2015-2016, lorsqu’ils avaient été champions avec 31 points d’avance sur l’Olympique lyonnais. Mais s’ils ont au moins 16 points d’avance sur leur dauphin, ils réaliseront la deuxième meilleure performance de leur règne.
Tout en haut avec les Verts
Une domination qui rappelle forcément celle des Lyonnais dans les années 2000. L’OL ne compte "que" sept titres, mais tous décrochés à la suite, là où la meilleure série de Paris s’arrête à quatre. Surtout, les coéquipiers de Juninho et compagnie avaient eux aussi l’habitude de ne rien laisser aux adversaires. En 2006-2007, ils avaient terminé 17 points devant Marseille. Des chiffres aux airs parisiens.
Après avoir laissé dans le rétroviseur Nantes et Monaco (huit titres chacun) lors de son dernier sacre en 2020, Paris dépasse cette fois l’Olympique de Marseille, bloqué à neuf championnats depuis son dernier succès en 2010. Tout en haut de la hiérarchie, Paris n’a plus qu’un seul compagnon : l’AS Saint-Etienne, dix titres également.
A l’époque, les Verts n’avaient pas compilé les titres aussi vite que Paris, remportant le championnat dix fois en 24 ans, entre 1957 et 1981. La dernière fois, c’était avec un certain Michel Platini dans l’équipe, ce qui avait valu à Saint-Etienne d’ajouter une étoile sur son maillot. Depuis, quatre décennies sont passées sans que Marseille ou Lyon, chacun dans leur période, ne parviennent à faire aussi bien. Paris l’a fait.