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Abriel : « Tout le monde veut faire partie de l’aventure »

Arrivé à Marseille dans la peau d'un joueur de complément, l'ancien Lorientais était titulaire lors des deux premières journées de L1.

Arrivé à Marseille dans la peau d'un joueur de complément, l'ancien Lorientais était titulaire lors des deux premières journées de L1. - -

Fabrice Abriel, qui profite de la blessure de Lucho Gonzalez pour s’imposer dans l’entrejeu marseillais, assure que l’ensemble du groupe est mobilisé pour aller loin.

Fabrice Abriel, vous deviez être la doublure de Lucho Gonzalez mais vous être parti pour jouer beaucoup de plus de matches que prévu…
Je suis arrivé en tant que complément d’effectif mais ça n’empêche pas de devoir être à la hauteur des titulaires pour que les objectifs soient remplis en fin de saison. Je suis venu ici pour vibrer, ressentir toutes les sensations que peut connaitre un joueur dans cette ferveur marseillaise. Je veux vraiment qu’il ne passe quelque chose cette année.

Cette « réception » de Lille à Montpellier (1-0), dimanche, était-elle particulière ?
Ça l’était surtout pour ceux qui ont beaucoup de repères au Vélodrome. En tant que nouvelle recrue, ça ne m’a pas trop dérangé. On avait pris nos marques la veille et c’était surtout spécial pour nos supporters.

Comment expliquez-vous fébrilité en deuxième période ?
Après-coup, je pense que c’est une histoire de confiance. Est-ce qu’il fallait protéger notre but d’avance ou essayer d’enfoncer le clou ? On avait le cul entre deux chaises et Lille a eu un regain de volonté après la mi-temps. Dans les dix premières minutes, ils ont gagné beaucoup de duels, ce qui les a mis dans le sens du jeu. On a subi sans trop s’affoler et l’expulsion ne nous a pas aidés plus que ça puisqu’on se demandait encore si on devait mettre une grosse pression ou attendre pour les prendre en contre. On a léger déficit d’expérience collective entre nous mais c’est le genre de matches qui va nous permettre de savoir quoi faire la prochaine fois.

Votre coéquipier Vitorino Hilton fait un peu la tête à cause de son statut de remplaçant. Comment gérer la concurrence dans un effectif aussi fourni ?

Tant qu’on gagne, c’est facile à gérer. C’est toujours comme ça. Que des joueurs soient déçus quand ils ne jouent pas, c’est humain. Tout le monde veut faire partie de l’aventure. Mais sur le long terme, être irréprochable quand on ne joue pas, ce qui est le cas de Vito, sera profitable à tout le monde.

La rédaction-Coach Courbis