
Signé Ibrahimovic

L'attaquant suédois a offert la victoire au Barça pour son premier clasico sous les couleurs catalanes. - -
L’histoire retiendra un nom de ce 159e clasico, celui de Zlatan Ibrahimovic. L’attaquant suédois, qui vivait dimanche son premier Barça-Real, l’a marqué de son empreinte en inscrivant l’unique but de la rencontre dix minutes après le retour des vestiaires, seulement cinq après son entrée en jeu. Jusque là, les Catalans éprouvaient les pires difficultés à se projeter rapidement vers l’avant et manquaient singulièrement de poids dans les vingt derniers mètres. A l’image d’un Thierry Henry, censé occuper la pointe mais régulièrement excentrée sur son habituel côté gauche. C’est d’ailleurs le Français, peu à son avantage, qui cédait sa place au futur héros de la soirée à la 51e minute.
Peu de temps après, Dani Alvès filait côté droit. Peu en réussite sur les centres depuis le coup d’envoi, le Brésilien en délivrait un superbe sur le pied gauche d’Ibrahimovic qui, parti à la limite du hors-jeu, fusillait un Casillas impuissant. L’ancien Intériste, de retour après une élongation, signait ainsi son huitième but en Liga cette saison, ce qui lui permet de revenir à deux unités de l’actuel « pichichi » David Villa.
Messi rate le break
Plutôt séduisant dans le jeu, le Real Madrid pouvait s’en mordre les doigts. Car les Merengue avaient eu les occasions en première période de concrétiser leur domination. D’abord par Cristiano Ronaldo, qui vendangeait un face-à-face (20e) devant Valdès. Puis par Marcelo, qui ratait son contrôle pour se retrouvait seul face au but (26e) puis délivrait une frappe trop molle avant la mi-temps (45e). Mais la belle impression collective n’aura pas duré plus d’une heure.
Alors que le Barça se retrouvait à dix suite à l’expulsion de Busquets pour deux cartons jaunes (60e), les Madrilènes retombaient dans leurs travers individualistes. Mais Kaka, Ronaldo ou son remplaçant Benzema buttaient tour à tour sur le mur blaugrana, bétonné par un énorme Carles Puyol. Et c’est finalement Messi qui manquait le but du break à la 89e minute, seul devant Casillas. Mais l’Argentin peut se consoler. Son club a repris dimanche les rennes de la Liga à son ennemi juré, deux jours avant de probablement décrocher son premier Ballon d’or.