
Real Madrid : sept choses à savoir sur Casemiro

- - AFP
Un physique précoce
Autant être clair, Casemiro ne rime pas avec « joga bonito ». Si le garçon est loin d’être maladroit, ce n’est pas sa technique qui l’a fait sortir du lot au pays des artistes. Mais plutôt son physique. Plus grand, plus fort, plus imposant que les enfants de son âge, le natif de Sao José dos Campos a rapidement fait son trou. Surclassé au centre de formation de Sao Paulo, il signe son premier contrat pro en 2010. Et s’impose comme titulaire, à seulement 18 ans.
D’abord en réserve au Real
Le jeune Brésilien débarque au Real Madrid le 31 janvier 2013. En toute fin de mercato. Mais José Mourinho ne compte pas vraiment sur lui. Prêté avec option d’achat, il est envoyé en réserve pour faire ses preuves. Presque une formalité vu son potentiel. Une quinzaine de matchs plus tard, Casemiro signe un contrat avec le club merengue jusqu’en 2017.
Il explose à Porto
Malgré sa demi-saison convaincante avec la Castilla, le milieu de terrain est prêté au FC Porto à l’été 2014. Avec option d’achat. Au nord du Portugal, il prend une autre dimension et devient un élément moteur de l’équipe coachée par Julen Lopetegui. Les Dragons atteignent les quarts de finale de la Ligue des champions avant de chuter contre le Bayern Munich. Casemiro régale et séduit l’Europe. Porto souhaite le conserver mais le Real fait jouer une clause de rachat à 7,5 millions d’euros pour le récupérer en juin dernier.
Adoubé par Zizou
Son retour en terre castillane n’est pas une franche réussite. Rafael Benitez, tout juste nommé à la place de Carlo Ancelotti, ne lui fait que très peu confiance. Luka Modric, Toni Kroos, Isco ou James Rodriguez lui sont préférés. Mais l’arrivée de Zinedine Zidane en janvier va tout changer. Le coach français installe Casemiro en sentinelle devant la défense. Et le succès est immédiat. Entouré de joueurs plus techniques, le Brésilien colmate les brèches, gratte des ballons et relance proprement. Simple et efficace. Comme son match au Camp Nou le 2 avril dernier, lors du succès face au Barça dans le clasico (1-2). « Il a eu un rôle fondamental », résumera Zizou après la rencontre.
Surnommé « le Tank »
Il a hérité de ce surnom le 3 avril dernier. Au lendemain de la victoire du Real à Barcelone (2-1), la presse espagnole s’enflamme pour Casemiro. Marca publie en une le visage du Brésilien avec ces deux mots « El Tanque (le Tank ) ». Et loue son match incroyable face à Neymar, Messi et Suarez. Même Diego Simeone, le coach de l’Atlético Madrid, y va de son compliment : « Avec Casemiro, le Real est beaucoup plus équilibré qu’avec James ou Isco. » Une belle revanche que l’intéressé accueille avec beaucoup d’humilité. Loin du surnom que Fabiano lui avait donné au Brésil : « Casemarra (« marra » pour « arrogance »)...
Un cadre en devenir au Brésil
Casemiro a fêté sa première sélection en équipe du Brésil il y a déjà un moment. En septembre 2011, à l’occasion d’un amical face à l’Argentine. Depuis, le talentueux relayeur n’a pas réussi à s’installer durablement en Seleçao. Après sa belle saison à Porto, Dunga le convoque tout de même pour la Copa America l’an passé au Chili. « Casemiro est bon pour prendre soin des musiciens », apprécie le coach auriverde. Mais à ce jour, le milieu protecteur ne compte qu’une dizaine de sélections. Un total qui, avec ses récentes performances au Real, devrait vite grimper.
Déjà champion du monde
S’il doit encore s’imposer en équipe du Brésil, Casemiro compte déjà un titre de champion du monde à son palmarès. Celui des U20. Le milieu de terrain a été sacré en 2011 en Colombie, au terme d’une finale remportée face au Portugal avec un triplé d’Oscar (3-2, ap). Danilo, qu’il côtoie aujourd’hui au Real, était de la partie. Tout comme Coutinho, le meneur de Liverpool. Une belle petite équipe, sachant que Neymar et Lucas, eux aussi nés en 1992, étaient retenus avec les A pour la Copa America en Argentine.