
La Coupe des Confédérations à quoi ça sert?

Les Brésiliens de Dunga sont les favoris de la compétition - -
Marcello Lippi, le sélectionneur de l’Italie, a beau affirmer être là avant tout pour faire des essais, la Coupe des confédérations est désormais un trophée qui compte dans le palmarès d’une nation. Une légitimité qui doit beaucoup à un casting finalement plus alléchant qu’exotique qui réunit tous les quatre ans le champion du monde, les vainqueurs des tournois continentaux et le pays organisateur de la Coupe du monde à venir. La 8e édition rassemble ainsi l’Italie, championne du monde en titre, l’Espagne, vainqueur de l’Euro 2008, l’Irak, champion d’Asie, les Etats-Unis, vainqueur de la Gold Cup, le Brésil, vainqueur de la Copa America, l’Egypte, vainqueur de la CAN et la Nouvelle-Zélande, champion d’Océanie.
Espagne et Brésil favoris
L’Espagne et le Brésil sont les favoris naturels de leur groupe respectif. La « Roja » n’a plus connu la défaite depuis novembre 2006 (32 matchs) et pourrait même battre le record d’invincibilité absolu du Brésil 1993-1996 (35 matchs). Mais si les Espagnols ne devraient pas connaître trop de difficultés au premier tour face à l’Irak, l’Afrique du sud et la Nouvelle-Zélande, le Brésil doit se coltiner l’Italie, l’Egypte et les Etats-Unis. De quoi générer quelques affiches de qualité dans la lignée des Argentine-Allemagne (2-2), Brésil-Allemagne (3-2) et Brésil-Argentine (4-1 en finale) de l’édition 2005. Cette répétition générale à un an de la Coupe du monde permettra aussi aux Sud-Africains de rôder l’organisation. La première puissance économique du continent a prévu d'investir 63 milliards de dollars dans la rénovation ou la construction de dix stades. Reste à assurer la sécurité dans un pays où 50 personnes meurent chaque jour, victimes de crimes violents.