Reçus trois sur quatre

Les clubs français ont frôlé le sans-faute en Coupe de l’UEFA. Paris, Marseille et Saint-Etienne qualifiés, seul Bordeaux a raté le coche pour une petite minute.

Il a manqué une poignet de secondes pour que le football français ne réussisse le Grand Chelem ce jeudi en Coupe de l’UEFA. Virtuellement qualifiés après être revenus de 3-1 à 3-3 à Galatasaray, les Bordelais ont été les seuls à mordre la poussière sur un but assassin à la 89e minute de Sarioglu. Un dénouement aussi fou que le scénario de la rencontre, entamée par un but après onze petites secondes de Bellion. Les Turcs ont ensuite pris le large grâce à trois réalisations d’Arda (43e, 65e) et Kewell (45e), les hommes de Laurent Blanc répondant en deux minutes par des buts de Chamakh (72e) et Cavenaghi (74e). Une remontée finalement insuffisante.

Egalement sur le fil du rasoir, les Marseillais ont vu leur double confrontation contre Twente basculer du bon côté à l’issue des tirs au but. Battu 1-0 à l’aller au Vélodrome, le club phocéen s’est qualifié pour la première de son histoire après avoir perdu la première manche à domicile. Titularisé pour la première fois en 2009, Hatem Ben Arfa a ainsi signé son retour d’un maître coup franc d’environ 30 m à la 25e minute. Rien n’ayant été inscrit par la suite, la décision s’est faite suite aux ratés de N'Kufo et Rajkovic, contre le seul de Ziani lors de la séance finale, permettant à Marseille de continuer son aventure en huitièmes de finale.

Pas de Milan AC pour Saint-Etienne

Ce sera également le cas de son grand rival parisien. Nantis d’un bel avantage de deux buts acquis grâce au doublé de Guillaume Hoarau à l’aller au Parc des Princes, les hommes de Paul Le Guen ont remporté un nouveau succès probant à Wolfsburg (3-1). Malgré une équipe hybride où manquaient plusieurs cadres habituels comme Makelele, Hoarau et Giuly, le PSG a tué le suspense à la 37e minute suite à un but sur pénalty de Péguy Luyindula. A la 58e minute, Jérôme Rothen aggravait le score d’une superbe frappe croisée du gauche pleine lucarne. La réduction du score allemande par le Japonais Hasebe (63e) ne créait pas de trop de frayeurs dans le camp parisien, Luyindula réalisant le doublé dix minutes du plus tard.

Sans plus trembler, Saint-Etienne a parfaitement géré son large succès en Grèce à l’aller (3-1), l’emportant également au retour à Geoffroy-Guichard (2-1). Payet (54e) et Ilan (57e) se sont chargés d’éteindre toute velléité adverse, la réduction du score d’Oscar Gonzalez à un quart de la fin étant anecdotique. La seule surprise est venue du nom du futur adversaire de Saint-Etienne. Alors qu’ils s’apprêtaient à défier l’ogre milanais, les hommes d’Alain Perrin auront un huitième de finale beaucoup plus abordable contre le Werder Brême, qui a créé la surprise à San Siro.

La rédaction - Sylvain Coullon