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Gerets : « Jouer comme en début de saison »

le technicien belge de l'OM aura fort à faire ce soir à Twente pour guider ses joueurs vers la victoire.

le technicien belge de l'OM aura fort à faire ce soir à Twente pour guider ses joueurs vers la victoire. - -

Malgré deux prestations décevantes la semaine passée, contre Twente (0-1) et Le Mans (0-0), Eric Gerets croit en son équipe. Avec le retour des blessés, il espère surprendre les Néerlandais.

Eric Gerets, après le match aller, la rencontre de ce soir s’avère compliquée…
Ce sera même très compliqué. On sait qu’on doit marquer un but. Et si on veut éviter les prolongations et les tirs aux buts, il faudra même en mettre deux. On va essayer d’être un peu plus offensifs et un peu plus physiques qu’il y a une semaine. Avec les joueurs, nous avons tiré les leçons du match aller. J’espère que le retour de certains éléments à leur meilleur niveau nous permettra de retrouver notre force. Et peut-être que Twente ne va pas faire un bon match. Mais je n'y crois pas trop…

Comment trouver la faille face à une équipe néerlandaise très regroupée ?
En début de saison, quand tout le monde était sûr de sa forme, sans blessure ni fatigue, on a marqué beaucoup de buts. Avec les blessures et les suspensions, on a changé notre manière de jouer. On n’avait plus les joueurs pour faire la différence sur les côtés. Maintenant que tout le monde revient, j’espère qu’on va pouvoir jouer de la même manière qu’en début de saison.

Ce soir, vous n’avez plus le choix, c’est tout pour l’attaque…
Il ne faut pas non plus que nous nous prenions un but en contre dans les cinq premières minutes. Plus le match avancera, plus nous devrons prendre des risques. Mais il faut faire attention à ne pas leur laisser de boulevards.

A quel type de match vous attendez vous ?
Il ne faudra pas trop calculer. C’est dommage de ne plus être en position favorable mais c’est comme ça. Désormais, Twente est favori et les choses peuvent changer. Au match aller, ils ont été largement supérieurs et ont mérité leur victoire. Nous avions été surclassés et nous n’avions pas proposé assez de jeu. Je ne peux pas dire que j’avais été surpris car je connaissais les qualités et l’agressivité, dans le bon sens du terme, des joueurs de Steve McClaren.

Appréciez-vous le fait de parler avec des Néerlandais ?
Oui, ça fait du bien de parler sa langue. J’aime bien. Quand je suis à Marseille, je parle tous les jours au téléphone avec ma sœur, mais ce n’est pas pareil. Et comme il n’y a pas beaucoup de Flamands à Marseille, ça me manque un peu !

La rédaction - Florent Germain