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Diouf : « Le foot ukrainien est supérieur »

Pape Diouf a jugé le football ukrainien supérieur au football français.

Pape Diouf a jugé le football ukrainien supérieur au football français. - -

Le président de l’Olympique de Marseille qui a assisté à la défaite des siens hier contre le Shakthar (1-3), estime, après l’élimination conjuguée de l’OM et du PSG, que le football français a décroché.

Pape Diouf (président) : « C’est peut-être réducteur mais c’est la réalité : deux clubs français ont été battu par deux clubs ukrainiens. Il y a comme une forme de supériorité du football ukrainien sur le football français. Ces clubs ukrainiens sont ce qui se fait de mieux tout de suite après les grands d’Europe. Que le football français soit éliminé par ces clubs là montre le chemin à parcourir pour combler le déficit entre le football français et le football européen. »

Eric Gerets (entraîneur) : « Aujourd'hui, on a été dans notre match tout de suite mais à la trentième minute, ça a été la douche froide. On a joué de malchance. Le but avant la mi-temps nous a fait du bien. En deuxième mi-temps, on commence bien, et là, tu dois marquer pour avoir l'espoir, mais nous n'y sommes pas parvenus. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs car ils ont pratiqué un très bon football, très soigné. Au vu du match aller, on ne mérite peut-être pas de se qualifier pour les demi-finales mais on méritait de ne pas perdre ce soir. Maintenant, il faut voir l'état physique des joueurs pour le week-end. Si on avait joué un mauvais match, ça aurait pu faire mal (mentalement, ndlr), mais après le match qu'on vient de jouer, tout le monde a pu se rendre compte qu'on a juste manqué un coup. C'est dommage qu'on doive seulement se concentrer sur une seule tâche (le championnat). »

Lorik Cana (milieu) : « Il nous a manqué un peu de réalisme et de réussite, c’est passé à quelques centimètres plusieurs fois. J’espère qu’on a mangé notre pain noir ce soir (jeudi), pour que ça nous sourit dimanche et par la suite. On aurait préféré continuer et aller au bout, mais maintenant c’est 100% pour le championnat. »

La rédaction - Florent Germain