
Diawara : « On s’est mis trop de pression »

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Ce match nul face à Galatasaray est-il une bonne opération ?
C’est à la fois un bon et un mauvais résultat. On se devait de marquer au moins un but et on n’a pas réussi à le faire. Mais on n’en a pas pris et on sait que les buts à l’extérieur coûtent chers. Ils étaient bien regrouper derrière et bien organisés au milieu, c’était difficile de les mettre en difficulté. On n’a pas assez insisté sur les côtés, la solution pouvait venir de là. Au match retour, ils vont être obligés d’attaquer, de plus se livrer, donc on risque d’avoir des opportunités en contre. Il faudra en profiter.
Laurent Blanc a affirmé que l’objectif prioritaire était le championnat. Avez-vous l’intention de faire l’impasse sur cette coupe UEFA ?
Bien sûr que non ! Ce n’est pas n’importe quoi, c’est une Coupe d’Europe. On va la jouer à fond, on est des compétiteurs. Et malgré ses dires, le coach n’a pas non plus mis l’équipe B…
On sent Bordeaux un peu émoussé ces derniers temps. Vous partagez cet avis ?
Non je ne pense pas qu’on soit fatigué. Comme le coach nous l’a dit, on est plus usé psychologiquement. Les médias nous ont encensés après nos bonnes prestations. On n’a pas su le gérer. Inconsciemment, on s’est mis trop de pression. On voulait gagner tous les matchs 3-0. C’est impossible. C’est ça qui nous bouffe beaucoup d’énergie et ça se ressent sur le terrain.
Comment Bordeaux peut redresser la barre, notamment dans le jeu ?
Il nous faut un déclic, une victoire. C’est vrai que ces trois derniers matchs, on sent qu’on est moins bien dans le jeu. Mais c’est avant tout un problème mental. Si mentalement on est bien, on va retrouver notre vrai football. On essaye de reprendre du plaisir dans le jeu pour que les résultats suivent.
La baisse de régime de Yohann Gourcuff coïncide-t-elle avec le coup de moins bien actuel des Girondins ?
C’est sûr, Yohann est un élément important dans l’équipe. Il a enchaîné tous les matchs depuis le début de la saison, plus ceux avec l’équipe de France donc c’est normal qu’il soit fatigué. Mais il n’y a pas de « Gourcuff dépendance ». On a un effectif de qualité avec des joueurs capables de le suppléer. Mais il n’y a pas que lui qui est en baisse de régime. C’est toute l’équipe.
Comment appréhendez-vous le match face à Saint-Etienne ?
Ca va être un match capital. Saint-Etienne a besoin de points et nous on a besoin de renouer avec la victoire. Ca va être un match très chaud, intéressant à jouer, un peu à l’image de celui de Marseille. Je n’ai jamais gagné là-bas mais il y a un début à tout.