
Nice-Cologne: un individu présent à Nice bien connu de la justice et du PSG
C'est une présence qui risque de faire parler. Un homme, qui se nomme Romain L., a été identifié sur plusieurs vidéos des violences commises avec les supporters allemands à l’Allianz Riviera, jeudi avant le coup d’envoi du match de Conference League entre Nice et Cologne (1-1). Les images tournent sur les réseaux sociaux et les groupes de messagerie identitaire.
Acquitté dans le procès sur la mort de Yann Lorence
Son nom parle dans le milieu policier habitué du Parc des Princes. Romain L. est un ancien membre des Supras, groupe dissous par le PSG en 2010. Il est connu des amateurs de fights et des services de police pour avoir été acquitté lors du procès de la mort de Yann Lorence en 2016 (le supporter parisien abonné de la tribune Boulogne était mort le 17 mars 2010 après une bagarre avec des membres de la tribune Auteuil en marge d’un match face à l’OM, le 28 février 2010). Il a aussi purgé une peine de deux ans de prison pour une bagarre avec des supporters suédois de Malmö.
Dans l’affaire Yann Lorence, devant la justice, Romain L. s’était défendu d'avoir porté le moindre coup à la victime, assurant qu'à "aucun moment" il n'avait "participé à ce lynchage de lâches". La mort de Yann Lorence représente un tournant dans l'histoire du Paris Saint-Germain avec le fameux plan Leproux pour pacifier les tribunes. Romain L. fait donc parti des "supporters" parisiens présents jeudi à Nice. L'enquête ouverte par le parquet de Nice devra faire toute la lumière sur cette soirée.
Ce vendredi, le PSG a publié un communiqué pour condamner les violences, se désolidariser des agissements de ces supportes et envisager des poursuites pour cette atteinte à l’image. "Le club tient à préciser que le groupe Supras Auteuil a été dissous par un décret du 29 avril 2010, ne sont pas reconnus comme supporters du PSG et sont interdits d'accès au Parc des Princes, souligne le communiqué. Le club rappelle qu'il reconnaît uniquement les organisations de supporters signataires de la convention des droits et devoirs du supporter, avec lesquelles il échange toute l'année pour garantir des conditions de sécurité optimales dans son enceinte et à l'occasion des déplacements de l'équipe première. Le club étudie les suites à donner aux atteintes portées à sa réputation par les agissements de ces derniers."