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Espagne: "une équipe vulgaire", pluie de critiques après la défaite en Ecosse

La défaite de l’Espagne en Ecosse (2-0) mardi lors des qualifications pour l’Euro 2024 provoque un torrent de critiques sur l’équipe du nouveau sélectionneur Luis de la Fuente.

Une défaite qui tombe mal. Pour son deuxième match sur le banc de l’Espagne, Luis de la Fuente a subi un premier coup d’arrêt brutal en s’inclinant en Ecosse (2-0), mardi lors des qualifications à l’Euro 2024. Si Rodri, son capitaine, a fustigé le style de jeu des Ecossais, la Roja n’échappe pas à un torrent de critiques dans la presse, ce mercredi. "Quel est le plan?", lance Marca en pointant du doigt une sélection "vulgaire, sans solidité" qui "n’a fonctionné dans aucune ligne".

"Naufrage à Glasgow"

As, l’autre grand média sportif madrilène, déplore ce "naufrage à Glasgow" après une deuxième période "horrible", s’étonnant des huit changements effectués par de la Fuente dans sa composition après la victoire face à la Norvège (3-0), samedi. Sport utilise le même terme (naufrage) en soulignant que l’équipe ne comportait aucun joueur du Barça. Un joueur est ciblé en particulier dans les débats: Dani Carvajal, déposé sur le deuxième but. Le nouveau sélectionneur est aussi ciblé pour sa légèreté. "Il doit comprendre que les A, ce n’est pas les Espoirs", a lancé Guti, ancien international espagnol dans l’émission El Chiringuito.

"Nous avons bien fait beaucoup de choses pour obtenir un autre résultat, s’est défendu le sélectionneur. Je garde les choses positives. Nous devons beaucoup nous améliorer, mais je suis ravi de l'attitude des joueurs. La chose la plus importante est d'obtenir une lecture positive et de voir ensuite ce qui n'a pas fonctionné."

"Notre plan ne change pas, a-t-il ajouté. Il nous reste six matchs dans le groupe et l'Espagne poursuivra sa feuille de route, qui est de gagner les matchs restants. On savait déjà que ça n'allait pas être facile. L'Espagne a obtenu plus d'occasions que l'Ecosse, mais elle a marqué des buts."

Des propos optimistes qui ne suffisent pas à calmer le scepticisme ambiant autour de cette nouvelle Roja. "Le pire, ce n’est pas la défaite, c’est l’image de la sélection", lance un journaliste de l’émission El Larguero. "Le prochain rassemblement sera essentiel pour détecter si l'entraîneur se comporte avec la personnalité qu’affichait son prédécesseur (Luis Enrique)", lance un de ses collègues.

NC