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Stade de France: le processus pour une vente ou une concession bientôt lancé

L'État va lancer en début de semaine prochaine des appels à candidatures pour vendre ou trouver un nouvel exploitant pour le Stade de France, dont l'actuelle concession s'achève à l'été 2025.

Les candidats pour le Stade de France vont pouvoir se manifester. En début de semaine prochaine, l'Etat, comme l'indique ce vendredi l'entourage de la ministre des Sports, va lancer des appels à candidature pour vendre ou trouver un nouveal exploitant pour l'enceinte dionysienne.

Depuis 1995, c'est un consortium Vinci/Bouygues, constructeurs du stade, qui exploite l'enceinte. La concession prend fin en juillet 2025. L'État souhaite "conserver la vocation sportive de l'équipement" et dans le même temps "préserver les intérêts économiques et financiers de l'État". Il décide de laisser tout ouvert: soit trouver un acheteur soit renouveler la concession.

"Deux avis seront rendus publics en début de semaine prochaine pour faire appel aux candidats qui seront intéressés de façon transparente, concurrentiel et cadré", a indiqué l'entourage de la ministre à quelques journalistes.

Dans les deux hypothèses, cession ou renouvellement de concession, les candidatures pourraient être identifiées "d'ici fin avril" avec un "rendu des premières offres à l'automne", qui seront regardées "de manière très ouverte", a-t-on fait savoir dans l'entourage d'Amélie Oudéa-Castéra. Les offres seront ensuite étudiées au cours de l'année 2024.

La Fifa dément être intéressée

Selon une source proche du dossier, le Stade de France, construit pour la Coupe du Monde de 1998, est estimé à l'achat entre "400 et 600 millions d'euros". La Fédération internationale de football (Fifa), présentée comme intéressée dans un article de presse, a démenti l'être auprès de l'AFP.

Plusieurs sources proches de l'exécutif avaient indiqué il y a quelques semaines à l'AFP que l'hypothèse d'une vente reste "faible". L'automne dernier, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, en bisbilles avec la ville de Paris sur le Parc des Princes, avait montré son intérêt pour racheter l'enceinte.

Les Fédérations françaises de football et de rugby (FFF et FFR), qui y jouent un certain nombre de matches, ont été informées du lancement du processus.

AFP