
Ballon d’or: pour Deschamps, "ce serait juste que ce soit un Français"
C’est la saison des récompenses. Déjà entraîneur Fifa de l’année, Didier Deschamps a aussi récupéré ce lundi un prix beaucoup plus détaché du pur domaine sportif, celui de manager de la décennie du magazine GQ. De la décennie, carrément ?
"Ce serait présomptueux de ma part, sourit l’entraîneur des Bleus au micro de RMC Sport. Avec ce qu’il s’est passé cet été, ce titre mondial de l’équipe de France, ça a mis en valeur mon travail. De là à être manager de la décennie, peut-être pas quand même. Mais ça fait toujours plaisir. C’est une récompense individuelle, même si je la dois avant tout à mes joueurs. Je la partage aussi avec l’ensemble de mon staff, qui m’a aidé dans le quotidien pendant cette compétition."
Et pour Didier Deschamps, cette année 2018 restera inoubliable. Sa plus belle année ? "En tant que sélectionneur, oui. Il n’y a rien de plus beau, plus fort, que d’être champion du monde. Les joueurs avaient cette ambition, cette envie. Il a fallu le matérialiser sur le terrain. Ça n’a pas été simple. On l’a fait. C’était une année formidable." Pour ses joueurs, elle peut encore s’embellir lundi prochain (3 décembre) avec la désignation du Ballon d’or.
"J’espère au plus profond de mon cœur que ce soit un Français"
Didier Deschamps croise les doigts pour que l’un des Bleus s’en empare. "Ce serait juste que ce soit un Français qui a été champion du monde, estime-t-il. Je ne vais pas dire que ce serait injuste si c’est un autre qui l’a. J’espère sincèrement que ça sera un Français, parce qu’ils le méritent avec ce titre de champion du monde et ce qu’ils ont fait avec leurs clubs. Ça peut être Raphaël (Varane), Antoine (Griezmann) aussi. Après, ce ne sont pas les techniciens qui votent, mais les journalistes du monde entier. J’espère au plus profond de mon cœur que ce soit un Français." Le verdict approche.