RMC Sport

Le grand rêve des Fennecs

L'international algérien s'attend à un gros match face à l'Egypte. Le rêve de Coupe du Monde des Fennecs est à ce prix.

L'international algérien s'attend à un gros match face à l'Egypte. Le rêve de Coupe du Monde des Fennecs est à ce prix. - -

Absente de la Coupe du monde depuis vingt-quatre ans, l’Algérie n’est plus qu’à un point de la qualification pour le Mondial sud-africain.

« Il nous faut plus de stabilité. Un groupe sur lequel on peut s’appuyer. Il faut mettre un système en place et au fil des matchs, les joueurs trouveront des affinités. Un peu à l’image de ce qu’a fait l’Algérie. » Le compliment est signé Jaouad Zaïri. L’attaquant du Maroc sait d’ores et déjà que son pays regardera la prochaine Coupe du monde à la télé. Et selon le joueur de l’Olympiakos, la référence du Maghreb se trouve aujourd’hui du côté des Fennecs. Avant son dernier rendez-vous du 14 novembre en Egypte, l’Algérie est en tête du groupe C. Un match nul enverrait la bande à Rabah Saadane en Afrique du Sud. Même une défaite par un but d’écart ne les condamnerait pas.

Invité de Luis Attaque, Abdelkader Ghezzal, en salive d’avance. « Ça va être un gros match. Une sorte de derby. L’équipe d’Algérie d’aujourd’hui n’est plus la même que celle du début. On a pris de la confiance, des automatismes. On est content de se retrouver. Plus l’aventure va de l’avant, plus on a confiance. » Les Mourad Meghni, Antar Yahia, Nadir Belhadj, Rafik Saifi ou encore Karim Ziani, en Europe depuis de nombreuses années, justifient aujourd’hui leur statut d’expatriés dans une sélection qui a longtemps vécu dans l’ombre du Maroc et de la Tunisie. « Petit à petit, on a réussi à bien évoluer en Europe et ainsi, nous apportons la petite touche des pays européens dans notre pays », continue Ghezzal.

Une alchimie permise en grande partie grâce à Rabah Saadane. Le sélectionneur recueille tous les suffrages au sein de son groupe. « C’est un grand monsieur. Un père pour nous tous, lâche un Ghezzal dithyrambique. On est plus une bande de potes qu’une équipe. Il a su gérer tout cela en insistant sur la culture de la gagne. » Si bien qu’aujourd’hui, c’est avec une confiance non dissimulée que l’Algérie s’apprête à jouer son dernier match de cette campagne éliminatoire.

« Ce match de l’Egypte, on le craint, mais sans avoir peur, conclut le joueur de Sienne. On sait que ça va être un match attendu et décisif pour la Coupe du monde. Mais j’ai l’impression que dans le groupe, on avait un peu plus peur pour le match au Rwanda (ndlr : victoire 3-1, dimanche) que pour le déplacement au Caire. » Ça promet.

La rédaction - Pierrick Taisne avec Luis Attaque