Le Brésil en 2014. Et l’Australie en 2018 ?

Le comité exécutif de la FIFA a confirmé aujourd’hui que l’épreuve suprême se déroulera au pays des quintuples champions du monde.

Le Brésil a présenté aujourd’hui à Zurich, son dossier à la FIFA en présence notamment du Président brésilien Lula. L'instance internationale a dans la foulée entériné la candidature du pays cinq fois champion du monde de football (1958-1962-1970-1994-2002).
Le président de la Confédération brésilienne, Ricardo Teixeira a indiqué qu’il s’agissait d’une "grande joie et une conquête historique pour le pays et le peuple brésilien" qui n’a accueilli la Coupe du Monde qu’une seule fois en 1950.

La Coupe du Monde au Brésil s’annonce déjà comme une gigantesque fête… (écoutez le reportage sonore ci-contre)
Il faut en tout cas effacer le "traumatisme" du dernier Mondial brésilien en 1950, où le Brésil s’était incliné en finale contre l’Uruguay.

Concernant la Coupe du Monde suivante, en 2018, la fédération australienne de football (FFA) a annoncé aujourd’hui qu’elle allait se porter candidate.
« Nous sommes très sérieux. Nous comptons formuler notre candidature à la première occasion, a déclaré devant la presse Ben Buckley, directeur général de la FFA. Nous sommes ravis de la décision du conseil exécutif de la FIFA d'abandonner sa politique de rotation. »

Hier, la FIFA a en effet décidé d’abandonner le principe de rotation des confédérations. La Fifa a toutefois conservé une règle restrictive : les pays appartenant à une confédération ayant organisé l'une des deux dernières éditions n'ont pas le droit de se porter candidats.

L’Australie fait partie de la confédération asiatique de football et l’Asie a accueilli le Mondial en 2002, en Corée du Sud et au Japon. L’Australie peut donc tout à fait se porter candidate pour 2018.
L'Angleterre, les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Benelux et le Mexique ont aussi annoncé leur intention de postuler à l'accueil du Mondial 2018.

La rédaction