
Géorgie-France : les notes des Bleus

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La compo : Lloris (cap) - Sagna, Koscielny, Abidal, Evra - Guilavogui, Sissoko - Valbuena, Benzema, Ribery – Giroud
Lloris : 4
Vaguement sollicité sur deux frappes de loin, Lloris n’a jamais vraiment eu à s’inquiéter d’une opposition littéralement inoffensive durant les 45 première minutes. Et à la 48ème, le coup de terreur, quand Okriashvili profite d'un centre venu de la droite pour s'y reprendre à deux fois devant lui. Le londonien s'interpose sur la première frappe et la deuxième vient heurter l'intérieur de son poteau, avant que la défense ne dégage en catastrophe. Pas bien rassurant.
Sagna : 6
Défensivement, le Gunner a sérieusement tenu son côté droit. Il faut dire que son adversaire direct ne semblait pas bien motivé à l’idée de s’y installer. Pourvoyeur de surnombre dans le couloir, il a réussi plusieurs centres, offrant même deux grosses occasions de but à Giroud. A même failli marquer en fin de match.
Koscielny : 5
Souvent dans le bon sens, rarement pris à défaut, son association avec Abidal mérite encore d’être testée face à plus rudes adversaires. Rate la balle de match de la tête à la 87ème minute. Dommage, l’occasion d’être un héros ne se présente pas si souvent.
Abidal : 5
Comme le défenseur d’Arsenal, Eric Abidal n’a pas été beaucoup dérangé et livré un match sérieux. L’occasion géorgienne à la 48ème ainsi qu’une faute un peu bête offrant un coup franc (excentré) à un quart d’heure de la fin, ne permet pas non plus de faire de la prestation du Monégasque une complète bonne nouvelle.
Evra : 2
En termes d’engagement, il avait pourtant bien commencé son match, en cartonnant Olivier Giroud dès l’échauffement. Et puis plus rien. Quelques montées ratées, quelques centres dans le dos, les jambes et les cuisses des défenseurs adverses, le tout pas vraiment rattrapé par nombre de retours compliqués. Pas facile de replacer Patrice Evra.
Sissoko : 4,5
Moins en vue que Guilavogui, Sissoko n’a pas particulièrement brillé non plus. Mais dans l’obscurité footballistique presque totale de la Dinamo Arena, le joueur de Newcastle peut quand même s’en sortir pas loin de la moyenne. Repositionné dans l’axe, après quelques matches dans le couloir droit, Sissoko a jailli, frappé (premier tir du match), mais pas forcément suffisamment œuvré dans le « dépassement de fonction » pour réellement mettre en danger la Géorgie.
Guilavogui : 6
Pas franchement impressionné par son transfert à l’Atlético Madrid, l’ancien Stéphanois a vite compris que ce match-là était pour lui. Souvent vainqueur des duels face à un vis-à-vis loin du niveau international, Guilavogui a su en profiter pour placer des accélérations et apporter le surnombre en attaque, tentant même quelques frappes.
Valbuena : 4
Comme en club, Valbuena poursuit en sélection son recentrage vers l’axe et, bien que placé à droite sur la feuille de match, il joue en réalité dix. Mais subit. Positionné pour réagir aux appels de ses attaquants, Valbuena est en réalité laissé seul avec Giroud par le dynamique duo Benzema-Ribéry. Auteur d’une belle frappe en fin de rencontre. Mais le coup de génie ne passe pas à chaque fois. Dommage.
Ribéry : 5
Récemment élu de footballeur européen de l’année, Franck Ribéry n’avait pas oublié de porter son titre dans ses chaussettes. Du moins en début de match, surtout lorsqu’il s’offrit la première (et pendant longtemps la seule) occasion des Bleus sur un tir entrée de surface qui s’en alla mourir derrière les cages. Percutant, malin, combinant bien (et presque exclusivement) avec Karim Benzema, le Munichois menait le jeu des Bleus jusqu’à ce que son emprise se fasse de plus en plus anecdotique. Toujours bon sur son côté gauche où son crochet intérieur a laminé les défenseurs géorgiens, Ribéry est peut-être moins fort dans la construction que dans l’explosivité. Trop responsabilisé ?
Benzema : 2
Nombreux sont ceux qui, depuis des mois, demandent à ce que Benzema ne soit plus l’attaquant de l’équipe de France. Qu’ils se rassurent, ce soir encore, Benzema n’était pas attaquant de l’équipe de France. Déporté sur la gauche, tantôt assistant de Ribéry, tantôt son leader, le Madrilène, n’a fait presque aucun appel et pourra sans doute se rassurer en se disant qu’en ne tentant pas on rate peu. Une frappe tout de même, à la 29ème mais qui ne donne rien. Benzema n’a pas marqué en bleu depuis 1216 minutes. Soit presque 14 matches. Régulier.
Giroud : 4
Pas du grand Giroud. Un temps un peu oublié par Benzema-Ribéry, le Gunner, auteur de trois buts en trois matches de championnat avec Arsenal, n’a toutefois pas fait assez d’appels pour réellement passer pour la victime des préférences offensives de ses coéquipiers. Mais ne pas être dans un bon soir n’empêche pas forcément de cerner tactiquement son adversaire, ce qu’a fait Giroud en comprenant par où passer pour se libérer de ses (faibles) défenseurs. Comme à la 91ème quand le portier géorgien sauve une tête du muet buteur. La prochaine fois, il faudrait marquer un but.
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