Coupe du monde : à Ottawa, les Bleues visent un nouveau départ

Les Bleues joueront leur qualification pour les 8es de finale de la Coupe du monde face au Mexique, ce mercredi (22h, heure française) à Ottawa. Une ville plus grande que Moncton, où l’effet Coupe du monde se fait plus sentir. Une atmosphère sur laquelle les joueuses de Philippe Bergeroo comptent s’appuyer pour se transcender.

Bye-bye Moncton, welcome Ottawa. Les Bleues ont changé de décor et de lieu de vie avant leur « finale » mercredi face au Mexique. Finale oui, car après avoir perdu face à la Colombie (0-2), les filles de Philippe Bergeroo n’ont plus de joker : une victoire et la qualification pour les 8es de finale serait assurée. Un match nul et ça sera bon aussi, en principe. Une défaite ? Direction l’aéroport, l’avion et le retour larmoyant à Paris.

Alors changer d’air avant ce choc ô combien décisif n’est pas forcément un mal pour les Bleues. Au contraire. « C’est sûr que Moncton, c’était une petite ville. On est resté à l’hôtel parce qu’il n’y avait pas grand-chose à faire en dehors. Mais là, jouer dans un grand stade, ce n’est pas la même chose. C’est un petit plus qui peut nous aider pour le match contre le Mexique », reconnait Camille Abily.

Boulleau : « Pas la même ambiance »

Les Bleues ont troqué la quiétude, voire l’ennui vécu à Moncton, contre la capitale du Canada, ses monuments historiques à foison, ses énormes buildings à l’américaine et… sa senteur « foot ». A Ottawa, l’effet Coupe du monde se fait véritablement sentir. « Ce n’est pas la même ambiance, renchérit Laure Boulleau. La ville est vraiment splendide. On est vraiment contentes de changer d’hôtel, de changer la routine qu’on a eue pendant dix jours. On est passé à côté du stade. Il est immense. »

Surtout, le Lansdowne Stadium sera plein mercredi. Soit 24 000 personnes – dont 500 supporters français -, les yeux rivés sur les prouesses, ou non, des Tricolores. Laure Boulleau a d’ores et déjà annoncé la couleur. « On a cette chance de pouvoir se rattraper. S’il nous était arrivé ça en 8e, mais on pleure… Cela aurait été terrible, reconnait la défenseuse du PSG. J’aurais préféré que cela ne nous arrive pas du tout. A nous de réagir. Montrer ce qu’on a dans le ventre et montrer qu’on peut faire mille fois mieux que ce que l’on a fait. Alors nouveau départ et grosse réaction en vue. » Renaitre à Ottawa, telle sera la mission des Bleues ce mercredi.

A.D. avec J.S. à Ottawa