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Gerets : « Je ne suis pas mécontent »

L’OM de Gerets a du mal à décoller

L’OM de Gerets a du mal à décoller - -

Sans briller, l’OM s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue en éliminant Metz aux tirs au but.

Eric Gerets, quelle est votre analyse après ce succès étriqué face à Metz ?
Je voulais profiter de cette soirée pour jouer d'une autre manière. Ces derniers temps, on avait tendance à envoyer de longs ballons devant. On ne jouait plus assez au football, c'est pour ca que j'ai souhaité changer notre tactique. Je vais peut être vous surprendre mais je ne suis pas mécontent. On a fait des erreurs, on n’a pas toujours joué assez vite mais il y a eu des moments où j'ai vu de belles choses.

On a tout de même l’impression que l’OM jouait au ralenti…
C'est le problème, pour prendre le ballon, il faut d'abord prendre confiance; il faut jouer plus vite mais ca viendra, ils doivent s'habituer. Si l'on doit rejouer face à un tel adversaire, il faudra jouer 30% plus vite. On a quand même eu les meilleures occasions. On aurait du gagner le match dans le temps réglementaire.

Votre défense new-look vous a-t-elle apporté satisfaction ?
Si je ne me trompe pas, Metz n’a pas eu la moindre occasion en première mi-temps. Et en seconde période, ils ont peut-être eu une seule occasion. Je suis donc très content.

Battre sur pénalty la réserve de la lanterne rouge du championnat n’est tout de même pas très glorieux.
On avance petit à petit et chaque pas est important. Je ne sais pas si c'est l'équipe réserve de Metz qui a joué. A mon avis, vous exagérez un petit peu mais c'est votre droit. En ce qui me concerne, je ne suis pas mécontent de ce que j'ai vu ce soir.

Etes-vous inquiet pour la suite ?
Non. Il y a un match à disputer contre Lorient samedi et tout de suite après, on prend nos valises pour aller à Porto. Si on arrive à s'améliorer petit à petit, on aura une équipe. Je suis d'accord pour dire que ce n'était pas exceptionnel. Mais les joueurs qui étaient sifflés il y a une semaine ont été applaudis aujourd’hui (hier soir).

La rédaction - Lionel Dian