Coupe de la Ligue: Martel fracasse encore l'arbitrage de la finale Lens-PSG 2008

Gervais Martel, ancien président du RC Lens, regrette encore le penalty sifflé par Laurent Duhamel contre son équipe à la toute fin de la finale de la Coupe de la Ligue perdue contre le PSG en 2008. Une amertume exprimée sur l'antenne de RMC.

"On va parler du guignol en jaune, quand même?" Invité ce vendredi de Rothen Régale sur RMC, Gervais Martel n'a toujours pas digéré l'arbitrage de la finale de la Coupe de la Ligue 2008 perdue au Stade de France par le Racing Club de Lens contre le Paris Saint-Germain. Douze ans après, l'ancien président lensois s'indigne encore du penalty victorieux accordé aux Parisiens par Laurent Duhamel, dans le temps additionnel.

Le but avait été marqué par Bernard Mendy, permettant au club de la capitale de s'imposer 2-1. Auparavant, Pedro Miguel Pauleta avait ouvert le score (19e) et Éric Carrière avait répliqué (51e).

"Cette finale est évidemment un très mauvais souvenir, sans parler du phénomène Duhamel", enrage Gervais Martel. Un penalty sifflé pour un accrochage entre le capitaine lensois Vitorino Hilton et Peguy Luyindula, alors qu'un corner n'avait pas été accordé aux Nordistes sur l'action précédente. Pour l'ex-dirigeant, cette faute n'est pas seulement discutable: "Un peu sévère? Vous plaisantez ou quoi? Si ce n'est pas Lens, ce n'est jamais sifflé. C'est impossible de siffler un truc pareil, surtout quand t'es dans les arrêts de jeu avant une prolongation."

Gervais Martel raconte qu'il ne s'est pas privé de dire à l'arbitre ce qu'il pensait de sa prestation. "Je lui ai dit à la fin du match: «Vous êtes nul, c'est une décision inadmissible»", se rappelle-t-il.

"La banderole nous fait descendre en Ligue 2"

Outre ce penalty à la dernière minute, cette finale a surtout été marquée par l'affaire de la banderole déployée dans les tribunes des supporters parisiens: "Pédophiles, chômeurs, consanguins, Bienvenue chez les Ch'tis". La polémique fait les gros titres de toute la presse et remonte jusqu'à la présidence de la République. Au grand dam de Gervais Martel.

"La banderole nous fait descendre en Ligue 2, estime-t-il. Parce qu'on a deux ou trois matchs de retard et tout le monde ne parle que de ça. Le maire de Lens, à l'époque, demande à ce que le match soit rejoué, un truc tout à fait farfelu, et on a rendez-vous avec Nicolas Sarkozy. Mais ça ne servait à rien! Les matchs de retard, on les a perdus un par un. On s'est retrouvés en descendant à un point du PSG, dans cette saison de merde qui a quand même bouleversé l'horizon du RC Lens".

JA