
700 policiers mobilisés

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« Il va encore y avoir de la bêtise », a prévenu maladroitement Daniel Leclercq, le directeur technique lensois à la veille d’un match qui sent le soufre. La banderole dressée l’an dernier dans les tribunes du Parc des Princes est encore chaude. A la a préfecture de Police de Paris, on se prépare activement. Ce PSG-Lens, revanche de la dernière finale de La Coupe de la Ligue (2-1), fin mars, n’est pourtant pas classé à hauts risques, seulement sensible. Sept cents policiers et gendarmes sont mobilisés, autour du Parc des Princes, avant et pendant la rencontre.
Un match classé sensible
Une surveillance particulière du métro sera exercée par les effectifs de la sous-direction de la police régionale des transports, appuyée par des unités mobiles de renfort. L’ouverture des portes est prévue à 19h15. Le contrôle des accès sera assuré par un contingent renforcé de contrôleurs et de stadiers.
Au PSG, on a tout mis en œuvre pour empêcher les débordements mais, surtout, les banderoles déplacées. Campagne de sensibilisation, renforcement des fouilles, notamment dans les locaux des sections de supporters, et sept cents stadiers mobilisés, dont trois cents dans les virages. Un dispositif spécifique de filtrage avec palpation de sécurité et recours à des détecteurs de métaux sera même mis en place par les services de police. Mais au club, on le reconnaît : « Le risque zéro en matière de banderole n’existe pas. »