
PSG: Après Laurey, le coach de Villefranche aussi s'en prend au comportement des Parisiens
A chaque tour de Coupe de France, une nouvelle embrouille autour du PSG et des fautes adverses. Il y a deux semaines, après le 16e de finale entre Strasbourg et le PSG (0-2) au cours duquel Neymar était sorti sur blessure, l’entraîneur alsacien Thierry Laurey avait pointé du doigt le style de jeu du Brésilien et les complaintes parisiennes après les tacles strasbourgeois.
"Il n'y a rien de méchant, ce n'est pas de la danse classique. C'est un génie, mais il y a des moments où quand tu dépasses les bornes, il faut assumer. Assumer quelquefois, c'est prendre quelques coups, avait-il lancé. Je comprends que mes joueurs en aient marre de voir des joueurs qui cherchent à les chambrer, à les narguer. Il a le droit aussi à un moment donné de se faire attraper. Ce n'est pas interdit. Je veux bien qu'on protège les gens, mais il y a des limites aussi." Un discours qui avait suscité de nombreuses critiques, mais un discours… repris par le coach de Villefranche.
"Il a raison, Laurey!"
Ce mercredi soir, tandis que le PSG menait 1-0 lors de la prolongation, Alain Pochat, l’entraîneur de la formation de National 1 (battue 3-0) a poussé à son tour un coup de gueule dans le même registre. Alors que l’un de ses hommes venait de commettre une faute pourtant évidente sur Dagba, l’entraîneur s’est emporté. "Il ne faut pas toucher les joueurs, a-t-il déploré à voix haute, sur le bord du terrain. On va voir à Manchester s’ils (les Parisiens) ne vont pas se faire soulever. Il a raison, Laurey!"
"Heureusement qu'il ne joue pas dans les années 1980"
"Quand je cite Thierry Laurey, c’est que j’ai l’impression qu’on fait un procès de mauvaise intention à ce coach, a précisé le coach de Villefranche après la rencontre. Neymar a été blessé mais ce n’est pas de chance pour le garçon, il n’y a pas eu d’agression ou d’attentat. Heureusement qu’ils ne jouent pas dans les années 1980 avec Mozer, Boli et Di Meco parce que sinon, ce serait compliqué. A l’époque, ça découpait grave."