RMC Sport

Coupe de France : la drôle de préparation du Club Franciscain

-

- - DR

Pensionnaire de DH, le Club Franciscain défie Nantes ce samedi, en 32e de finale de la Coupe de France (15h15). Une rencontre que le club martiniquais a préparé en toute décontraction, entre photos à la Beaujoire, sortie touristique et shopping.

La pluie et la petite dizaine de degrés affichés sur le thermomètre auront eu raison de la volonté des joueurs du Club Franciscain. La « folie » qui entoure leur parcours dans cette Coupe de France aussi. Ce vendredi, à la veille de son 32e de finale face à Nantes, à la Beaujoire (15h15), l’équipe venue de Martinique a « fait sauter » son entraînement, prévu au Centre technique régional de la Ligue Atlantique, au sud-est de la ville. Prudent, le staff a voulu éviter toute blessure, par un temps à ne pas sortir un footballeur dehors.

Arrivés le 30 décembre en métropole, après un voyage long d’environ 7 000 kilomètres, les joueurs martiniquais s’étaient pourtant acclimatés à la rigueur de l’hiver lors de premiers entraînements effectués à Lisses, dans l’Essonne. Mais à 24 heures de leur affrontement avec le septième de Ligue 1, synonyme de prise de contact avec le stade de la Beaujoire, l’euphorie a pris le pas sur la préparation du match. Appareils photos à la main et étoiles plein les yeux, les pensionnaires de DH ont multiplié les selfies sur la pelouse, dans les vestiaires et la salle de conférence de presse, avant d’aller acheter des souvenirs à la boutique du club.

Tourisme et shopping au programme de l’après-midi

« Pour moi, c’est vraiment historique, lance enthousiaste Eric Littorié, le président du club. Jamais les joueurs n’avaient en tête de jouer contre une équipe de Ligue 1 en match officiel. Je suis tellement content pour eux. Ils étaient tellement contents de faire des photos un peu partout. C’est quelque chose d’historique. Ils sont arrivés comme des gamins. C’est la première fois qu’ils voient ça. Ils voient ça à la télé mais là c’était le rêve qu’ils ont toujours eu qui est devenu réalité. Les voir souriants, en train de courir à droite ou à gauche pour faire des photos, j’étais moi aussi ébloui. »

Après la découverte de la mythique enceinte nantaise, ceux qui visent le plus grand exploit de l’histoire de leur club, l’un des cinq à évoluer en DH à ce stade de la compétition (avec Bobigny, Saint-Omer, l’US Lusitanos Saint-Maur et Pagny-sur-Moselle), n’ont pas enchaîné avec une séance de récupération. Non, au programme, visite de Nantes et shopping pour un après-midi de quartier libre, avant un dîner en commun. La préparation idéale pour réaliser l’exploit ? Réponse ce samedi après-midi.

la rédaction avec XG