"Ça me manque énormément", Wenger aimerait retrouver un banc

Arsène Wenger, invité de Top of The Foot ce lundi sur RMC, a reconnu qu'entraîner lui manquait "énormément". Mais l'ancien coach d'Arsenal est pessimiste sur ses chances de retrouver un grand club à 70 ans.

Arsène Wenger n'a pas retrouvé les pelouses depuis son départ d'Arsenal, en 2018, et s'éloigner du banc de touche n'est pas facile pour lui. "Ça me manque énormément" a reconnu le technicien alsacien dans Top of The Foot ce lundi sur RMC. 

"L'âge devient un désavantage"

"Ça me manque énormément. J'ai eu pas mal de propositions mais je me suis dit qu'il fallait prendre un peu de recul, précise-t-il. C'était la fin d'une histoire d'amour avec Arsenal. J'étais très marqué, je me suis dit que je n'allais pas entraîner en Angleterre. Comme j'avais 69 ans, je me suis dit que je n'allais pas faire le combat de trop. L'âge devient un désavantage dans les yeux des autres, mais pas à l'intérieur." 

En novembre 2019, Wenger a rejoint la FIFA en tant que directeur du développement du football mondial. "Je me suis dit que c'était le moment de faire autre chose, explique-t-il. J'ai toujours l'énergie mais plus le recul dure, moins il y aura de possibilités dans les grands clubs." 

"Cinquante à soixante matches par an, c'était ma drogue"

L'ancien coach d'Arsenal, Nagoya, Nancy et Monaco s'est également exprimé sur deux grandes occasions manquées dans sa carrière. Le Real Madrid, d'abord. "C'est un regret, mais j'ai fait mon trajet avec les valeurs qui sont importantes pour moi, que j'ai acceptées en étant gamin, raconte Wenger. Quand tu es sur quelque chose, va au bout de l'affaire. C'est une façon de faire ma carrière." Mais aussi l'équipe de France. "Je pensais que c'était un travail à temps partiel, s'en amuse-t-il aujourd'hui. Cinquante à soixante matches par an, c'était ma drogue." 

HM