
Jeux vidéo: le nouveau nom que pourrait utiliser EA Sports pour succéder à FIFA
Le possible changement de nom du jeu vidéo FIFA paraît de plus en plus crédible. Actuellement en train d'étudier le non-renouvellement de son coûteux contrat de licence avec la FIFA, l'éditeur américain Electronic Arts a demandé l'enregistrement d'une nouvelle marque pour les États-Unis et le continent européen: EA Sports FC. Une dénomination qui pourrait tout à fait être utilisée pour rebaptiser la célèbre franchise de football.
Le dépôt de cette marque a été réalisé quelques jours avant la petite bombe lâchée par Electronic Arts, qui a déclaré réfléchir à l'avenir du nom de son jeu phare. "Nous révisons notre accord sur les droits de l’appellation du jeu avec la FIFA, qui est distinct de tous nos autres partenariats et licences officiels dans le monde du football", indiquait la firme américaine le 7 octobre.
Cette sortie publique pouvait être interprétée de différentes façons. Soit EA commençait à préparer le terrain pour un changement de nom de son jeu, qui est aujourd'hui le plus vendu en France. Soit il s'agissait d'un coup de pression à l'égard de la FIFA, pour renégocier le contrat qui expire à la fin de l'année 2022.
Un deal à 130 millions d'euros par an
Le New York Times rapporte toutefois, dans un article paru mercredi, que les négociations entre la FIFA et Electronic Arts sont au point mort. L'enjeu est de taille: ce deal rapporterait 130 millions d'euros chaque année à l'instance dirigeante du football mondial. Il semblerait que ce soit tout simplement son meilleur contrat commercial.
Mais compte tenu des revenus de plus en plus importants générés par le jeu vidéo, la FIFA souhaiterait désormais obtenir plus du double de la compensation financière actuelle. Mais l'organisation dirigée par Gianni Infantino voudrait également fixer certaines limites à EA Sports, en matière d'exploitation de la marque. Ce qui lui permettrait de vendre les droits du nom "FIFA" à d'autres acteurs du secteur du jeu vidéo. Et donc de diverfisier ses sources de revenus. De quoi froisser EA Sports, dont le quasi-monopole sur le créneau des jeux de football sur consoles lui permettrait de s'émanciper.