
eSport: le dopage ciblé pendant la Coupe du monde de FIFA 18
Ce n’est que du jeu vidéo pour certains. Mais pas pour tout le monde et encore moins pour la FIFA. Consciente que l’eSport grandit à vitesse exponentielle, notamment dans sa couverture médiatique et son rapprochement avec le sport traditionnel, l’instance dirigeante du football mondial a décidé d’encadrer sa propre compétition virtuelle, la FIFA eWorld Cup - soit la Coupe du monde interactive sur le jeu FIFA 18 – comme elle le ferait pour n’importe laquelle de ses compétitions.
Pour cela, la FIFA a signifié à chaque joueur et à chaque entraîneur qu’il devrait signer le code disciplinaire et le code d’éthique de la FIFA. Cet engagement obligera tous ces acteurs à se soumettre aux mêmes règles que celles établies pour les footballeurs professionnels prenant part à une de ces compétitions, comme les contrôles antidopage.
Les paris sportifs également dans le viseur
Ceux-ci auront bien lieu, de façon aléatoire ou ciblée durant la compétition. Leur but: déceler un usage de substance interdite parmi celles répertoriées auprès de l’AMA, et notamment de stimulants utiles à l’eSport, comme certains (malheureusement sur d’autres jeux et d’autres scènes que FIFA) ayant un impact sur la capacité de concentration.
Le dopage ne sera pas le seul cheval de bataille de la FIFA durant ces trois jours de compétition. Interdits en France, les paris esportifs ne le sont pas au Royaume-Uni. Aucune fraude ne sera tolérée et les joueurs engagés dans la compétition, les 32 meilleurs joueurs du globe sur FIFA 18, ne pourront pas parier avant et pendant les matches. Un contrôle des autres paris sera évidemment effectué. A une période où l’eSport se rapproche des hautes instances, où le CIO cherche à en comprendre les spécificités et à lui accorder une véritable place, la FIFA n’a pas l’intention de ralentir le mouvement. Une bonne initiative, qui devrait permettre à la scène esportive FIFA de gagner, aussi, en crédibilité.