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"Un désastre" si le cas Froome n'est pas réglé avant le Tour, prévient Lappartient

Chris Froome

Chris Froome - @AFP

David Lappartient, le président de l'UCI, s'inquiète du retard que prend le règlement de l'affaire Chris Froome, sous la menace d'une suspension après un contrôle antidopage anormal.

"Ce serait un désastre pour l'image du cyclisme" que le Britannique Chris Froome s'aligne sur le Tour de France 2018 sans que l'affaire de son contrôle antidopage anormal lors de la Vuelta 2017 n'ait été réglée, a affirmé mercredi le président de l'Union cycliste internationale (UCI) David Lappartient. L'UCI "doit prendre une décision le plus vite possible, pour Chris Froome, pour son équipe, pour nous (l'UCI) et pour le cyclisme lui-même", a affirmé Lappartient, interrogé par la BBC.

"Je ne suis pas sûr que nous pouvons prendre une décision avant le Tour d'Italie en mai. J'espère que nous pourrons en prendre une au moins avant le Tour de France en juillet", a-t-il ajouté, assénant que la présence d'un coureur d'une telle renommée sous suspicion sur le Tour "serait un désastre pour l'image du cyclisme, même si légalement il aurait le droit de concourir".

"Mieux qu'il ne coure pas" pour Lappartient

Froome a gagné à quatre reprises le Tour de France. Une cinquième victoire le situerait au niveau des quatre coureurs qui détiennent le records des succès dans le Tour (Anquetil, Merckx, Hinault, Indurain). "Pour se concentrer sur sa défense, de mon point de vue, il serait mieux pour (Froome) qu'il ne coure pas" en compétition, a répété le président de l'UCI.

Mais la nature de la substance au taux anormalement élevé décelé lors du contrôle antidopage du 7 septembre dernier -le salbutamol, un médicament utilisé contre l'asthme-, n'entraîne pas de suspension provisoire. Ce qui permet à Froome (32 ans), qui nie s'être dopé, de continuer à courir, ce qu'il fait d'ailleurs cette semaine sur Tirreno-Adriatico en Italie.

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AFP