
Un coureur de la Quick-Step attaqué pour avoir mimé un acte sexuel sur une spectatrice

Iljo Keisse - AFP
Si Julian Alaphalippe a porté haut les couleurs de la formation Deceuninck-Quick Step en remportant la deuxième étape du tour de San Juan (Argentine) lundi, l’un de ses coéquipiers a mis l’équipe dans l’embarras. Une femme a déposé plainte contre le Belge Iljo Keisse (36 ans) pour l’avoir intentionnellement effleuré avec ses organes génitaux. La victime, une serveuse d’un restaurant qui avait échangé avec les membres de l'équipe après leur avoir servi un café, a indiqué avoir demandé une photo à cinq coureurs, dont Julian Alaphilippe, qui s’y sont prêtés de bonne grâce, alors qu’ils se préparaient au tour de San Juan (Argentine).
C’est à ce moment qu’Iljo Keisse, ancien pistard (médaillé de bronze aux Mondiaux 2005) a mimé un acte sexuel en mettant une main derrière la tête et se collant à la serveuse qui s’est expliquée, sous couvert d’anonymat, dans la presse locale. "Je pensais que c’était un accident (le frottement des parties génitales contre elle, ndlr) puis, j’ai réalisé plus tard que ce n’était pas ça, a-t-elle confié au Teleseol Diario. Je suis vraiment en colère. Ils m’ont manqué de respect, j’étais en train de travailler. Ils ne peuvent pas venir d’un autre pays et traiter les femmes comme des choses insignifiantes et sans valeur. J'espère au moins qu’il sera sanctionné et que cela attirera l’attention sur ce qu’il a fait."
Une affaire "sans conséquence" pour la Quick-Step
Elles a confié voir entendu les équipiers de Keisse rire sans se rendre compte de ce qu’il se passait jusqu’à ce que son compagnon le lui fasse savoir. Elle envisage des poursuites judiciaires. La formation belge a réagi à cette affaire, qui se serait déroulée vendredi et qui a été traitée par la presse argentine lundi. "Iljo s’est expliqué et s'est excusé profondément, indique un porte-parole dans le journal Het Laatste Nieuws. La pose était censée être une blague, mais maintenant, il se sent très mal à ce sujet. L'affaire reste sans conséquences après qu'il s'est excusé."