Armstrong : « Je ne suis pas nerveux »

Après plus de trois ans d'absence, l'Américain effectue son grand retour sur les routes européennes, samedi avec la classique italienne. Avec en ligne de mire, le Giro et le Tour.

Lance Armstrong, quelles sont vos objectifs sur la Primavera ?
Je n’ai pas envie d’avoir l’air d’un tir au flanc, mais je n’ai pas beaucoup d’ambitions sur Milan San Remo, l’essentiel pour moi est de ne surtout pas chuter. Milan San Remo est potentiellement dangereux, c’est tout le temps une grosse bagarre jusqu’à la ligne d’arrivée. J’espère être dans les 20 ou 30 derniers concurrents lors de l’emballage. Cette course va me servir à engranger de la condition physique mais Milan San Remo n’a jamais été ma tasse de thé ni ma spécialité, il faut le dire.

Le Giro et le Tour sont vos deux gros rendez-vous de la saison. Comment les abordez-vous ?
Le Giro est important parce que je ne l’ai jamais fait, ce sera une première. Le Tour, c’est quelque chose à part, j’ai eu une relation spéciale avec (le Tour) pendant sept ans. Les deux (le Giro et le Tour) sont importants, je ne peux pas dire et choisir l’un au détriment de l’autre. Je veux être au maximum de ma forme pour les deux rendez-vous.

Quelle sont vos ambitions sur le Tour ?
Dans le passé, ça aurait été de gagner. Mais on n’y est pas encore. Personne a fait ce que je vais faire, revenir après plus de trois ans d’absence, surtout à la fin de ses 30 ans.

Comment jugez-vous votre condition physique ?
Sur les premières courses, j’ai eu des problèmes avec mon dos. Je suis revenu à mon ancienne selle, ce que certaines personnes avaient remarqué, et mes soucis se sont résorbés.

Appréhendez-vous votre retour sur les routes d’Europe ?
Je ne suis pas nerveux. Je le serai si j’avais quelque chose à cacher, ce qui n’est pas le cas.

La rédaction