
Tour de France 2018: les trois moments qui peuvent faire basculer la course
Eviter le piège des pavés
Délaissés depuis deux ans, les pavés seront de retour sur le Tour de France. Et pas qu'un peu. Lors des deux étapes nordistes, les 14 et 15 juillet, 15 secteurs seront au programme, pour un total de 21,7km. Depuis 1980, il n'y en a jamais eu autant. La courte étape entre Arras et Roubaix sera forcément piégeuse pour les favoris peu à l'aise sur les pavés. Ceux qui les apprivoisent pourraient en revanche y faire des écarts. En 2015, sous la pluie, Vincenzo Nibali s'était régalé.
Apprivoiser le plateau des Glières
C'est l'attraction de ce parcours 2018. Lors de leur passage dans les Alpes, les coureurs vont devoir gravir une route non-goudronnée. Une première depuis 1991 et seulement la deuxième fois depuis que les routes hexagonales sont asphaltées. Placé en début d'étape, le plateau des Glières propose une ascension raide de 6,1km, qui se terminera par 1,8km sur un chemin de calcaire. Le leader esseulé qui crèvera pourrait perdre gros.
Dompter le "nouvel Alpe d'Huez"
L'Alpe d'Huez, que Thibaut Pinot a domptée lors du dernier passage en 2015, est sur le parcours de ce Tour. Mais un "nouvel Alpe d'Huez" a aussi été mis sur le parcours, selon les mots de Christian Prudhomme. Le patron du Tour a, avec le Col du Portet (16km à 8,7% de moyenne), l'équivalent de "l'Alpe" dans les Pyrénées. Le départ de cette étape de seulement 65km, dont l'arrivée sera jugée au sommet, sera en effet donné au pied du Col de Peyresourde, sans départ fictif pour s'échauffer. Ce sera donc une véritable course de côtes, où ceux qui n'auront pas les jambes seront immédiatement lâchés.