
Pour Froome et Contador, le Tour de France a déjà commencé

Alberto Contador et Christopher Froome sur le podium du dernier Tour d'Espagne. - AFP
A croire que ces deux-là sont inséparables. Contraints de jeter l’éponge lors du dernier Tour de France en raison de plusieurs chutes qui les avaient touchés dans leur chair, avant de revenir au sommet de leur forme sur les routes de la Vuelta, Christopher Froome et Alberto Contador sont réapparus ce mardi en même temps sur la scène d’avant-saison. C’est d’abord le « Kenyan blanc » qui a posté un message sur les réseaux sociaux. Muet depuis six semaines et la présentation du Tour 2015 à Paris dont le tracé l’avait clairement laissé dubitatif, le Britannique vainqueur en 2013 a mûrement réfléchi. Et pris sa décision.

« Le Tour reste mon principal objectif pour 2015, a-t-il lâché sans détour. A ce stade de ma carrière, le Tour est la priorité. Il n’y a aucun doute que ce Tour sera un test sérieux. Et comme ce Tour sera pour grimpeurs, je vais devoir travailler extrêmement dur dans les montagnes et passer moins de temps à m’entrainer en contre-la-montre. »
Ne pas oublier Nibali, Quintana et les Frenchies
De son côté, comme si l’info lui était revenue aux oreilles, Alberto Contador, vainqueur en 2007 et 2009, a posté sur son compte twitter la première photo de son stage aux Canaries. Le sourire aux lèvres, la socquette légère et les cannes déjà rasées de près.
First training in G.Canaria,here with @Roman86_K ...it seems that @petosagan don't like too much our equipment! pic.twitter.com/27BHf0ajRX
— Alberto Contador (@albertocontador) 2 Décembre 2014
A plus de huit mois du Tour, la course est donc déjà lancée. Mais la victoire finale ne se résumera pas à un duel Froome-Contador, puisqu’il faudra compter à coup sûr sur Vincenzo Nibali et Nairo Quintana. Sans oublier nos p’tits Français définitivement décomplexés, à savoir Jean-Christophe Péraud, Thibaut Pinot et Romain Bardet. Un casting au grand complet, des outsiders aux dents longues, des anciens vainqueurs revanchards : on en salive d’avance.