
Guimard: "Contador, c’est presque du marketing !"

Cyrille Guimard - RMC SPORT
La victoire de Romain Bardet
« Il a réussi à aller dans le bon coup, il avait en plus deux équipiers qui ont énormément travaillé, un groupe de 29 où il y avait énormément de Français où on a retrouvé d’ailleurs Thibaut Pinot qui était déjà hie. Donc des Français bien représentés à l’avant. Et puis, avec le numéro de Romain Bardet qui arrive à basculer en tête au sommet du Glandon, à faire une descente tirée au cordeau, tout était parfait : les trajectoires, les zones de freinage, les angulations, une très belle concentration. Il fait le remake du Dauphiné qui lui avait permis de gagner à Pra Loup. Après la montée d’Allos, eh bien finalement, c’est avec un jour de retard qu’il est allé chercher cette victoire. »
Contador hors service
« Contador, on s’en fiche aujourd’hui, il attaque et on ne va même pas le chercher ! Ce n’est pas une forme de mépris, ça veut dire qu’il n’est plus dans la course. Il est à 6 minutes 40 c’est-à-dire presque 7 minutes. Quand il attaque et qu’il reste 50 km, on a le temps de lui donner un rendez-vous pour le rejoindre un peu plus loin. Et puis, il n’a plus les jambes, ça fait un moment qu’il n’a plus les jambes dans le Tour de France. Contador ne représente pas un danger que pour Geraint Thomas et encore, ce n’est pas Geraint Thomas qui va se plaindre pour conserver sa place ! Elle se fera toute seule. Regardez, quand il a attaqué, qui est ce qui a bougé sur Contador ? Personne ! Ils ont continué le tempo et ils sont allés le chercher après le col dans la descente. Contador n’est plus un adversaire aujourd’hui, et quand il met des banderilles j’ai presque envie de dire que c’est presque du marketing ! »