RMC Sport

Astana conserve sa licence UCI, Nibali sera sur le Tour

Vincenzo Nibali

Vincenzo Nibali - AFP

L’UCI a levé le suspense ce jeudi. La formation kazakhe Astana conserve sa licence World Tour. Leader de l’équipe et vainqueur du Tour de France 2014, l’Italien Vincenzo Nibali pourra bien défendre son titre sur la Grande Boucle 2015.

Les amateurs de grandes bagarres cyclistes peuvent se réjouir. Sauf blessure, Vincenzo Nibali sera bien au départ du Tour de France en juillet prochain. La Commission des Licences de l’UCI a en effet décidé ce jeudi de suspendre la procédure de demande de retrait de licence formulée par… l’UCI fin février. En clair, la commission indépendante n’a pas suivi la requête de l’instance internationale qui souhaitait épingler la formation dirigée par Alexandre Vinokourov en raison de plusieurs cas de dopage cette année.

La décision a été prononcée à l’issue d’une audience à laquelle assistaient des représentants de l’équipe Astana ProTeam, des représentants de l’UCI et des représentants de l’Institut des Sciences du Sport de l’Université de Lausanne (ISSUL). Pour conserver sa précieuse licence, Astana s’est engagée à respecter un certain nombre de règles concernant le suivi de ses coureurs. Si elle manque à ses engagements, la Commission des Licences se réserve la possibilité de relancer la procédure de retrait de licence.

Guimard : « Les dés étaient pipés »

Membre de la Dream Team RMC Sport, Cyrille Guimard n’est pas étonné par ce verdict, qui selon lui ne faisait aucun doute : « Je ne suis pas du tout surpris. A partir du moment où vous avez le patron de Katusha, le milliardaire russe (Igori Makarov NDLR), qui prend immédiatement fait et cause pour l’équipe Astana. Immédiatement derrière vous avez le président de la fédération italienne qui prend fait et cause pour l’équipe Astana. Ces deux personnes sont à l’UCI. Vous avez compris qu’il y a toute une opération qui est mise en place pour qu’Astana ne puisse pas descendre. Les organisateurs veulent avoir Nibali dans leurs épreuves. Les dés étaient pipés. Le président de l’UCI était piégé. »

SR