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Rasmussen dopé, mais pas contrôlé positif

L’affaire Rasmussen rebondit. Les prélèvements effectués sur Michael Rasmussen pendant le dernier Tour de France auraient clairement révélé la présence de Dynepo, une EPO produite à partir de cellules humaines.

Cependant, le Danois n'a jamais été contrôlé positif…
Le laboratoire de Châtenay-Malabry explique que le coureur cycliste a en fait utilisé de la Dynepo, une nouvelle forme d'EPO. Les tests prouvent qu'il a utilisé ce nouveau produit dopant. Le problème, c'est que l'Agence Mondiale Anti-dopage ne reconnaît pas encore juridiquement les tests qui permettent de détecter ce produit.
«Châtenay-Malabry a détecté depuis un an une dizaine de cas positifs consécutifs à la prise de Dynepo ou d'EPO biosimilaires, explique dans L'Equipe le président de l'Agence française de lutte contre le dopage Pierre Bordry, mais n'a pu les déclarer parce que les critères de positivité imposés par l'Agence mondiale antidopage sont inadaptés à la nouvelle donne du marché pharmacologique

Michael Rasmussen, alors Maillot Jaune, avait été exclu le 25 juillet dernier du Tour de France par son équipe Rabobank. Le cycliste avait en effet menti sur sa localisation les semaines précédant la compétition et avait ainsi pu échapper à des contrôles inopinés.

La rédaction