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Pour l’UCI, « le cas Mayo n’est pas clos »

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Contrairement à ce qu’annonçait hier la fédération espagnole de cyclisme, la contre-expertise d’Iban Mayo ne s’est pas révélée négative.

"L'échantillon B n'est pas négatif, a indiqué Anne Gripper, responsable anti-dopage de l'UCI. Il s'est révélé illisible par le laboratoire de Gand et a été retourné à Châtenay. Pour l'UCI, le cas n'est pas clos."
L’échantillon B avait en effet été envoyé à Gand, en raison de la fermeture du laboratoire de Châtenay-Malabry cet été.

Mme Gripper a expliqué que les méthodes appliquées en France (pour l'échantillon A) et à Gand (pour l'échantillon B) n'étaient pas les mêmes. La méthode utilisée par le laboratoire de Gand n'a pas permis de tirer de conclusion, ce qui a conduit l'UCI à faire rapatrier à Châtenay-Malabry le reste de l'échantillon B, "il y a cinq à six semaines."

L'échantillon A d'Iban Mayo avait été déclaré positif le 30 juillet, six jours après son contrôle durant le Tour de France.
Si la contre-expertise s'avère positive, le coureur espagnol encourt une suspension de 2 ans, ainsi que la perte d'un an de salaire (il a en effet signé la charte éthique, juste avant le Tour de France).

La rédaction